Consultez le meilleur de l'actualité du Nord-Aveyron et de l'Aubrac cantalien et lozérien dans les derniers articles du Bulletin d’Espalion.
S’il est habituel de rappeler l’existence de ces Aveyronnais célèbres qui, par leur talent, ont su se hisser au sommet de la gloire, à l’instar du poète Charles de Pomairols, de la cantatrice Emma Calvé, de l’entomologiste Jean-Henri Fabre ou encore du général Edouard de Curières de Castelnau, on oublie trop souvent de rendre hommage à ces historiens qui, maniant la plume avec habileté, se sont efforcés de perpétuer la mémoire de nos glorieux compatriotes. C’est assurément le cas de Bernard Combes de Patris, historien, essayiste et critique, qui, malgré un exil parisien de plus de trente années, n’oublia jamais son Rouergue natal, principale source d’inspiration de ses écrits.
Sur la commune de Caylus (Tarn-et-Garonne) se trouve le vallon de Livron qui, outre son aspect féerique (avec sa grotte, ses rochers et ses frondaisons épaisses), a vu l'édification d'au moins deux édifices religieux et l'instauration d'un pèlerinage basé essentiellement sur une légende et l'apparition d'une source (sous la pioche des terrassiers) aux effets salutaires.
À Espalion, l’hôpital Jean Solinhac abrite dans sa chapelle une statue de la Vierge Marie connue sous le nom de Notre-Dame la Négrette. Considérée comme une Vierge Noire, nous verrons que cette statue est, en réalité, tout autre chose.
Dans ce deuxième et dernier épisode consacré à Carantomagus, nous allons évoquer tous les différents éléments qui, en plus du nom précédemment analysé, nous amènent à penser que Cranton fut bel et bien l’ancienne Carantomagus.
Carantomagus était une ancienne cité gallo-romaine dont l’existence passée fut découverte grâce à la Table de Peutinger. Au XIX siècle, on tenta de localiser l’emplacement de Carantomag. C’est alors que plusieurs éléments — comme le résultat des fouilles archéologiques menées par l’abbé Cabaniols — vinrent désigner le hameau de Cranton, sis commune de Compolibat (département de l’Aveyron), comme étant le lieu de l’antique Carantomagus. D’ailleurs, c’est aussi à cette conclusion qu’aboutirent les recherches menées par Eugène Marre, professeur départemental d’agriculture de 1892 à 1918, directeur des services agricoles de l’Aveyron et membre de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron. Ce dernier rassembla le résultat de ses travaux dans un livre intitulé «CARANTOMAG, CARANTOMAGUS (CRANTON)», ouvrage qui, sorti des presses de l’imprimerie Carrère en 1916, fait toujours autorité en la matière, nous fournissant nombre d’informations que nous ne manquerons pas de rappeler dans les présentes colonnes.
Nous partons aujourd’hui à la découverte d’un village d’origine médiévale — celui de Lagarde Viaur — qui, pour se trouver dans le département du Tarn, n’en est pas moins très proche de l’Aveyron, puisque seule une rivière (le Viaur) l’en sépare. Ce faisant, nous nous attarderons sur son église, fort intéressant édifice qui a bénéficié des services du peintre Jacques Bosia, cet artiste descendant d’une vieille famille italienne dont nous avons déjà eu l’occasion de parler dans ces mêmes colonnes.
Dans ce quatrième et dernier épisode, nous allons évoquer la seconde partie du parcours de Francis Poulenc et rappeler celui de son oncle Camille.
Dans ce deuxième épisode, nous allons rappeler le parcours d’Étienne Poulenc, frère de Joseph, qui suivit la voie tracée par son aîné, et évoquer sa succession.
Dans ce premier épisode consacré à la famille Poulenc, nous allons nous pencher sur les origines espalionnaises des Poulenc et rappeler le parcours d’un de leurs membres les plus célèbres : Joseph Poulenc.
Après nous avoir fait découvrir la réussite toulousaine de Pierre Delpech, et comment il a mis le pied à l'étrier dans la ville rose à d'autres Espalionnais, les Assézat, Michel Trigosse nous a également fait découvrir les richesses que l'église d'Alayrac doit à ce riche marchand. L'historien nord-aveyronnais termine son triptyque en évoquant les rivalités qui opposent désormais les deux familles à Toulouse sur fond de guerre de religion.
Michel Trigosse, historien d'origine nord-aveyronnaise, nous emmène à la découverte de la réussite de quelques Espalionnais, les Delpech et les Assézat, en terre toulousaine, entre Moyen Age et Renaissance.
Michel Trigosse, historien d'origine nord-aveyronnaise, nous emmène à la découverte de la réussite de quelques Espalionnais, les Delpech et les Assézat, en terre toulousaine, entre Moyen Age et Renaissance.
Dans ce dernier épisode, nous allons voir Charrier subir plusieurs interrogatoires au cours desquels il ne lâchera aucune information d’importance, pas même les noms de ses complices (sauf celui de l’abbé Allier), s’efforçant, au contraire, d’endosser le rôle de seul responsable de la révolte royaliste en Lozère.
La lutte étant devenue vaine pour les rebelles royalistes, Charrier licencia son armée et s’enfuit vers Nasbinals. Caché, avec sa femme et son fidèle ami Laporte, dans le souterrain qu’il avait fait aménager dans un domaine lui appartenant, il sera finalement trahi, fait prisonnier et conduit à Rodez pour y être jugé.
Après avoir emporté, avec facilité, plusieurs succès (comme à Mende), l’Armée Chrétienne du Midi livrera son premier véritable combat à Chanac. Elle sortira victorieuse de cette bataille, mais son sort sera néanmoins scellé par l’arrivée de nombreuses forces patriotes.
Vous vous souvenez du loup de Pégorier ? 20 juin 1977. Il n’y a plus de loup en France depuis un demi-siècle. Pourtant, un paysan abat un mâle de 50 kilos sur l’Aubrac, en Lozère. On ne saura peut-être jamais d’où sortait ce loup, mais il fait toujours partie de l’histoire d’Albert Pégorier et de son épouse.
La fondation. Clément Cabanettes est arrivé à ses fins : après avoir trouvé des terres à peupler dans la Pampa argentine, il a rassemblé, avec l’aide de François Issaly et de François Gay, 160 volontaires à l’expatriation, dont 40 familles. Le 25 octobre 1884, ils embarquent à Bordeaux pour une traversée de 38 jours.
Dans cet épisode, nous allons rappeler les préparatifs de la révolte contre-révolutionnaire en Lozère, l’investissement des frères Claude et Dominique Allier dans cette entreprise et, finalement, les tous débuts de l’insurrection royaliste.
Mars 1884. Le potentiel agricole et humain de la jeune république Argentine a révélé Clément Cabanettes à lui-même, et l’aventurier s’est mué en meneur d’hommes. Une étape importante de l’aventure colonisatrice aveyronnaise fut la rencontre avec François Issaly. Ce dernier, reparti chercher sa famille en Rouergue, est devenu le bras droit de Cabanettes pour recruter les candidats au départ.
Après les événements de Mende, Marc-Antoine Charrier apparut, en Lozère, comme le dernier chef capable de mener la rébellion royaliste. Mais, en attendant, il fut décrété d’arrestation et forcé de se cacher. Au cours de cet épisode, nous verrons également Nasbinals devenir la cible des patriotes et l’abbé Claude Allier s’efforcer de mettre en place une contre-révolution dans le Vivarais.