Si de Castelnau n’était pas parvenu à contenir, puis à repousser, un ennemi bien supérieur en nombre et en matériel, sans doute que les autres armées françaises eussent continué de battre en retraite sans seulement envisager de contre-attaquer. Et, dans ces conditions, la bataille de la Marne, qui mit un arrêt définitif à la progression allemande, n’aurait jamais eu lieu. Mais si notre général avait eu le bonheur de goûter à la gloire des vainqueurs, ce même bonheur fut malheureusement entaché par la mort de deux de ses fils tombés au champ d’honneur : Xavier et Gérald (il en perdra un troisième — Hugues — en 1915).
Fort heureusement pour la France, le général de Castelnau, qui fut longtemps oublié dans son poste de colonel du 37e Régiment d’Infanterie, tenant garnison à Nancy, pour des raisons de basse politique, vit sa valeur enfin reconnue et gravit rapidement, dès lors, les échelons, au point de devenir général de division le 21 décembre 1909, 1er sous-chef de l’État-Major de l’armée le 2 août 1911...
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