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Peu d'eau... Peu d'eau ! Lors d'une crue de la Garonne en 1875, le président de la République MacMahon émettait ce commentaire : "Que d'eau... que d'eau !", réflexion à laquelle le préfet lui aurait répondu "Et encore, Monsieur le Président, vous n'en voyez que le dessus… !". Le problème aujourd'hui est inverse : le niveau des cours d'eau du bassin de la Garonne est historiquement bas, et l'eau “du dessous” a du mal à se renouveler.
Manifestation. C'est dans une ambiance potache en apparence, mais derrière laquelle perçait une réelle inquiétude, que plus de 150 parents et enseignants se sont rassemblés à Rodez mercredi 15 février. Une mobilisation importante et rapide en réaction aux dotations en baisses prévues pour la rentrée de septembre dans les collèges aveyronnais. La défense de l'enseignement technologique, que l'État veut supprimer en 6e, était également à l'ordre du jour.
Fin janvier, l'annonce par la mairie de Rodez d'une série de concerts estivaux aux Haras et la disparition de l'Estivada du budget municipal a levé le voile sur les intentions du maire de la capitale aveyronnaise, Christian Teyssèdre, d'abandonner le festival ruthénois, du moins dans sa forme actuelle. Quelques jours après, une pétition était lancée, qui a déjà recueilli près de 5.000 signatures. Alors que la mairie annonce déjà la venue du Marseillais Soprano.
Politique. Vendredi 3 février, l’assemblée départementale de l’Aveyron se réunissait pour voter cinq rapports, dont le budget primitif de 435 M€. Seuls deux élus ont voté contre.
Jeudi 2 février, les agents administratifs de la “Maison des Solidarités départementales” d’Espalion se sont mis en grève une partie de la matinée, comme leurs collègues de Rodez, Decazeville et Millau. Ces “Oubliés du Ségur”, comme ils se qualifient, réclament les mêmes avancées que leurs collègues travailleurs sociaux.