Saint-Côme d'Olt
Guitare classique
C'est grâce à Joseph Bélières, soldat saint-cômois mort en 1927 des suites de ses blessures à la Grande Guerre, et dont le nom a été ajouté dernièrement au monument aux Morts de Saint-Côme (lire notre édition du 6 novembre), que je vous parle aujourd'hui de Virgile Barthe. En effet, la descendance de Joseph Bélières — dont Virgile est l'arrière-arrière-arrière petit-fils —, était bien évidemment présente lors de la cérémomie du 11 novembre. Et c'est sa tante, Christine Bourat, qui a attiré mon attention sur son prodige de neveu.
Toulousain, Virigile avait d'ailleurs les honneurs de La Dépêche du Midi dimanche dernier : élève du prestigieux Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, le jeune guitariste virtuose, déjà lauréat du Concours International de Paris en 2023, a remporté cette année le Concours International de Koblenz (Allemagne), avant de décrocher le grand prix Rose Augustine du GFA (Guitar Foundation of America), à Louisville (Kentucky). Un pris considéré comme le plus prestigieux au monde, devant le “Francisco Tarrega”, à Benicassim, en Espagne.
Virgile joue «des compositeurs plutôt anciens de musique baroque, comme Domenico Scarlatti, qui a écrit des sonates pour clavecin». Pour le GFA sa prestation d'environ 28 minutes, tout bonnement impressionnante, est une pièce d'un compositeur anglais contemporain, Thomas Maw, que Virgile a mis plusieurs mois à déchiffrer.
Au-delà de la reconnaissance de ses pairs, la victoire au GFA va permettre à Virgile, en plus de l'obtention d'une bourse de 10.000 dollars, d'effectuer une tournée de 50 concerts aux États-Unis et d'enregistrer un CD bientôt disponible.
XP
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