Retrouvez l'actualité sur loup avec Bulletin d’Espalion
Face à la multiplication des attaques de loups sur les troupeaux bovins en Aveyron, une trentaine d’éleveurs se sont rassemblés mardi après-midi devant la préfecture de Rodez. Ils réclament des mesures immédiates pour se défendre, alors qu’un vide administratif bloque actuellement les tirs de protection.
Lundi 29 juillet, un loup a été mortellement blessé, dans le cadre d'une autorisation de tir de défense simple, délivrée par le préfet de l’Aveyron aux éleveurs dont les troupeaux ont subi des attaques sur le territoire de la commune de Saint-Beauzély.
Début avril, la FDSEA et les JA Aveyron demandaient à la préfecture l’intervention de la brigade loup suite à différentes attaques. La brigade mobilisée, la pression du loup continue à se faire sentir sur le territoire, à laquelle s’ajoutent les craintes liées aux vautours.
Le préfet de l’Aveyron a fait le tour des dossiers lors d’un point presse jeudi 16 mai. À l’ordre du jour notamment, la sécurité en cette année olympique et l’arrêté autorisant l’abattage de chiens errants.
Depuis le début de l’année, le loup pourrait être responsable de sept attaques sur des ovins, commises sur six exploitations aveyronnaises différentes. Face à ce constat, la préfecture de l'Aveyron a communiqué ce 11 avril.
Vous vous souvenez du loup de Pégorier ? 20 juin 1977. Il n’y a plus de loup en France depuis un demi-siècle. Pourtant, un paysan abat un mâle de 50 kilos sur l’Aubrac, en Lozère. On ne saura peut-être jamais d’où sortait ce loup, mais il fait toujours partie de l’histoire d’Albert Pégorier et de son épouse.
Avec Oreille coupée, Julien Coquentin part sur les traces du loup.
Alors que le loup est réapparu sur notre territoire il y a environ une dizaine d’années, au grand dam des éleveurs de brebis, Pascal Cazottes nous rappelle aujourd’hui la présence passée de ce prédateur en Aveyron, à des époques où l’homme lui livrait une guerre sans merci.
Agriculture La sous-préfète de Millau est allée à la rencontre d’agriculteurs dont les troupeaux ont subi des attaques ces dernières semaines. L’occasion pour eux de demander «plus de réactivité et de moyens».
La préfecture de l'Aveyron a annoncé mercredi 5 juillet la création d'une deuxième brigade nationale “grands prédateurs” : son rayon d'action s'étendra principalement du Massif central aux Pyrénées et elle aura son siège à Rodez.