Élevage
La préfecture informe avoir «rapidement» pris des arrêtés autorisant des tirs de défense simple ou renforcée, au profit des éleveurs concernés ou potentiellement menacés. Pour analyser la situation, les louvetiers ont également pris contact avec les agriculteurs touchés : «Lorsque cela a été jugé pertinent et en accord avec les éleveurs, les louvetiers ont été mobilisés par le préfet. Ils assurent ainsi, depuis cette semaine, une présence sur le terrain pour intervenir de façon réactive sur les exploitations et permettre la protection des troupeaux.»
En parallèle, en complément de ces actions de terrain, la préfecture souligne l'existence d'aides financières pour aider les éleveurs à protéger leurs troupeaux, notamment pour l’achat de chiens de protection ou la pose de clôtures électrifiées.
Dans son communiqué, la préfecture note également un possible recours à l’intervention de la brigade loup, «si nécessaire».
Une intervention que demandaient dès le lendemain, par voie de communiqué, la FDSEA et les JA (Jeunes Agriculteurs) de l'Aveyron : «Actuellement, ce sont les lieutenants de louveterie, dont l’intervention est bénévole, qui assurent une présence sur le terrain pour apporter une protection des troupeaux. Que fait la seconde brigade loup inaugurée en Aveyron en juillet 2023 ? Il est urgent que son fonctionnement soit effectif rapidement pour faire face aux potentielles attaques dans les prochains mois. Après les annonces en grande pompe, les éleveurs attendent des actes concrets.»
Les syndicats agricoles concluent en rappelant le nombre de victimes “loup non écarté” (LNE) en 2023. Un triste record, puisque ce chiffre s'élevait à 256 animaux en Aveyron.
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