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Mardi 18 octobre, on a pu l’entendre sur France Inter dans les Carnets de Campagne de Dorothée Barba, à 12h30, mais en temps normal, c’est elle qui tient le micro : depuis bientôt trois ans, Lola Cros nous fait finter l’Aveyron avec les oreilles. La troisième saison de “Finta !”, son podcast*, débute samedi par un entretien sonore avec André Valadier.
Deux générations de Génovéfains ont été formées par le maître-nageur de la piscine de Sainte-Geneviève-sur-Argence. Ici, pas de coup de perche ou des cris, mais une pédagogie singulière enrichie de métaphores musicales et picturales.
Sur le tombeau de l’apôtre à Santiago, Dominique Chatelain trouve sa voie. Devenir verrier. Après son école, il s’installe dans l’ancien couvent de l’Union à Pomayrols en 1999. Cet artiste inscrit son histoire dans le verre teinté par l’influence de la chrétienté et de l’Église catholique.
BARBOTINAGE EN MAURIENNE. Il y a des Aveyronnais à Paris, dans le Languedoc, en Argentine, etc., bref, un peu partout. On les trouve notamment, souvent en compagnie de voisins Cantalous ou Lozériens, en Savoie, où une migration saisonnière, et parfois à plus long terme, les mène à la restauration, mais aussi à d’autres métiers de montanhols : pisteurs-secouristes, perchistes, dameurs. Cédric Lacombe, qui fête le premier anniversaire de sa dameuse-cantine d’altitude, a réuni quelques-uns d’entre eux à Valmeinier, en Maurienne.
Tout vient à point. Du vin de Saint-Côme en bouteilles, on n’en avait pas vu, pas bu, depuis que Frédéric Vassal, après quelques d’années d’exploitation, a vendu ses vignes des coteaux de Malet à Damien Delétang. C’était en 2016. Depuis, les aléas climatiques et les choix du nouveau vigneron, originaire du Saumurois, n’avaient pas donné de flacons. C’est aujourd’hui chose faite avec “Sous-Tempête”, le fruit de la récolte 2019, mise en bouteilles en août 2020 et (enfin) disponible.
À la première personne du singulier, André Valadier préfère la première du pluriel. Il n’y a là nulle coquetterie. «Un homme seul ne peut rien. Si j’ai pu, parmi vous et avec vous, faire œuvre utile, c’est dû avant tout à votre adhésion, à votre confiance», déclarait-il ainsi, naturellement, lorsqu’en décembre 2011, il recevait des mains de Jean-Charles Arnaud, président de l'INAO, l'Institut National des Appellations d'Origine, la Croix de la Légion d’honneur pour l’ensemble de son oeuvre. Une oeuvre collective donc. Mais que serait l’équipe sans un bon capitaine ? Et la chute d’eau sans la turbine qui transforme la force en énergie ? (par Michel Heuillet dans Terres d’Aubrac n°2, mai 2014)