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Dans ce dernier épisode consacré aux céramiques sigillées de la Graufesenque, nous allons évoquer une conséquence due à la production massive desdites céramiques, la déforestation des causses environnants, ainsi que l’exportation de nos poteries rouergates et des artisans potiers de la Graufesenque.
Le musée de la ville de Millau, connu sous le nom de “Musée de Millau et des Grands Causses”, possède une impressionnante collection de céramiques sigillées datant des Ier et IIe siècles de notre ère, lesdites céramiques présentant cette particularité d’être de couleur “rouge vernissée” et, bien entendu, de porter la marque, l’estampille ou le sceau (sigillum en latin) de leur fabriquant. Or, ces nombreux artéfacts proviennent d’un site archéologique situé à seulement deux kilomètres au sud de Millau : le site de la Graufesenque.
S’il est habituel de rappeler l’existence de ces Aveyronnais célèbres qui, par leur talent, ont su se hisser au sommet de la gloire, à l’instar du poète Charles de Pomairols, de la cantatrice Emma Calvé, de l’entomologiste Jean-Henri Fabre ou encore du général Edouard de Curières de Castelnau, on oublie trop souvent de rendre hommage à ces historiens qui, maniant la plume avec habileté, se sont efforcés de perpétuer la mémoire de nos glorieux compatriotes. C’est assurément le cas de Bernard Combes de Patris, historien, essayiste et critique, qui, malgré un exil parisien de plus de trente années, n’oublia jamais son Rouergue natal, principale source d’inspiration de ses écrits.
Sur la commune de Caylus (Tarn-et-Garonne) se trouve le vallon de Livron qui, outre son aspect féerique (avec sa grotte, ses rochers et ses frondaisons épaisses), a vu l'édification d'au moins deux édifices religieux et l'instauration d'un pèlerinage basé essentiellement sur une légende et l'apparition d'une source (sous la pioche des terrassiers) aux effets salutaires.
À Espalion, l’hôpital Jean Solinhac abrite dans sa chapelle une statue de la Vierge Marie connue sous le nom de Notre-Dame la Négrette. Considérée comme une Vierge Noire, nous verrons que cette statue est, en réalité, tout autre chose.
Dans ce deuxième et dernier épisode consacré à Carantomagus, nous allons évoquer tous les différents éléments qui, en plus du nom précédemment analysé, nous amènent à penser que Cranton fut bel et bien l’ancienne Carantomagus.
Carantomagus était une ancienne cité gallo-romaine dont l’existence passée fut découverte grâce à la Table de Peutinger. Au XIX siècle, on tenta de localiser l’emplacement de Carantomag. C’est alors que plusieurs éléments — comme le résultat des fouilles archéologiques menées par l’abbé Cabaniols — vinrent désigner le hameau de Cranton, sis commune de Compolibat (département de l’Aveyron), comme étant le lieu de l’antique Carantomagus. D’ailleurs, c’est aussi à cette conclusion qu’aboutirent les recherches menées par Eugène Marre, professeur départemental d’agriculture de 1892 à 1918, directeur des services agricoles de l’Aveyron et membre de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron. Ce dernier rassembla le résultat de ses travaux dans un livre intitulé «CARANTOMAG, CARANTOMAGUS (CRANTON)», ouvrage qui, sorti des presses de l’imprimerie Carrère en 1916, fait toujours autorité en la matière, nous fournissant nombre d’informations que nous ne manquerons pas de rappeler dans les présentes colonnes.
Nous partons aujourd’hui à la découverte d’un village d’origine médiévale — celui de Lagarde Viaur — qui, pour se trouver dans le département du Tarn, n’en est pas moins très proche de l’Aveyron, puisque seule une rivière (le Viaur) l’en sépare. Ce faisant, nous nous attarderons sur son église, fort intéressant édifice qui a bénéficié des services du peintre Jacques Bosia, cet artiste descendant d’une vieille famille italienne dont nous avons déjà eu l’occasion de parler dans ces mêmes colonnes.
Dans ce quatrième et dernier épisode, nous allons évoquer la seconde partie du parcours de Francis Poulenc et rappeler celui de son oncle Camille.
Dans ce deuxième épisode, nous allons rappeler le parcours d’Étienne Poulenc, frère de Joseph, qui suivit la voie tracée par son aîné, et évoquer sa succession.
Dans ce premier épisode consacré à la famille Poulenc, nous allons nous pencher sur les origines espalionnaises des Poulenc et rappeler le parcours d’un de leurs membres les plus célèbres : Joseph Poulenc.
Après nous avoir fait découvrir la réussite toulousaine de Pierre Delpech, et comment il a mis le pied à l'étrier dans la ville rose à d'autres Espalionnais, les Assézat, Michel Trigosse nous a également fait découvrir les richesses que l'église d'Alayrac doit à ce riche marchand. L'historien nord-aveyronnais termine son triptyque en évoquant les rivalités qui opposent désormais les deux familles à Toulouse sur fond de guerre de religion.
Michel Trigosse, historien d'origine nord-aveyronnaise, nous emmène à la découverte de la réussite de quelques Espalionnais, les Delpech et les Assézat, en terre toulousaine, entre Moyen Age et Renaissance.
Michel Trigosse, historien d'origine nord-aveyronnaise, nous emmène à la découverte de la réussite de quelques Espalionnais, les Delpech et les Assézat, en terre toulousaine, entre Moyen Age et Renaissance.