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Un jour à Espalion. La grande peur de l’été 1789 [1/2]

Histoire. L’été 1789, des rumeurs se propagent : on craint l’arrivée de bagnards, de brigands ou d’étrangers… les communautés villageoises s’arment. La ville de Rodez se sent menacée et demande de l’aide. Dès la fin juillet, les bourgeois d’Espalion constituent un corps de cavalerie et d’infanterie.

Un jour à Espalion. La grande peur de l’été 1789 [1/2]
Espalion, gravure de F.-A. Pernot (Sites et monuments du département de l'Aveyron, 1838). - Emile Caron, Pernot

Un jour à Espalion

Le 28 juillet, réunis dans la salle de l’hôtel de ville, les notables espalionnais donnent leur accord pour porter secours à Rodez en cas de besoin. Les bourgeois de Villefranche-de-Rouergue font de même. Quelques jours plus tard, un détachement de cette bourgade part pour Rodez.

Ces évènements sont les conséquences de troubles climatiques qui ont impacté les récoltes de blé et donc alimenté les spéculations sur le prix de la farine et du pain, devenus rares…

La rumeur se propage

Pourtant des lois frumentaires doivent être appliquées dans certaines villes, permettant de réguler la distribution, gratuite ou à prix réduit, du blé aux citoyens. La ville de Ruffec, en Charente, est concernée. Dans “L’Infographie de la Révolution Française”, Jean-Clément Martin relève que de cette bourgade six départs de rumeurs vont se propager pour former “la grande peur”....

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