Le couvent de Malet, à la sortie de Saint-Côme, a connu plusieurs vie, des Doms d'Aubrac à l'Accueil de Malet, qui a fêté ses 20 ans en 2024, et surtout la présence des sœurs Ursulines — ordre créé par Angèle Mérici en Italie en 1535 —, qui se sont consacrées à l'enseignement des jeunes filles à Malet, puis à la gestion d'écoles primaires de la région.
Depuis de nombreuses années, le couvent, en plus de faire office de maison de retraite pour les Ursulines, se consacre donc à l'accueil des pélerins, mais pas seulement, puisque l'établissement devient officiellement un hôtel deux étoiles en 2015. Côté restauration, jusqu'en juillet dernier, l'accueil de Malet fournissait les repas du service à domicile de l'ASSAD, association de service de soin à domicile et de portage de repas basée à Espalion, ainsi qu'une centaine de repas par jour pour les écoles de Saint-Côme, et presque autant pour les personnes logées sur place, mais uniquement le soir.
Restaurant du midi
À partir du 1er septembre, sous l'impulsion de l'association désormais gérée par de nombreux laïcs aux côtés des Ursulines, Malet proposera donc de la restauration ouverte à tous sur un créneau qui a tendance à disparaître localement : les “menus ouvriers”. L'arrivée de Rodolphe Boumaza, nouveau directeur “de transition”, aux côtés de Mélanie Vaccarella, déjà coordinatrice à Malet depuis de nombreuses années, n'y est pas étrangère : la structure cherchait en effet à diversifier son activité.
Côté accueil, l'auditorium, peu utilisé, a été transformé en une belle salle modulable pour l'accueil de groupes familiaux, d'entreprises, associations... Mais le plus important sera ce nouveau restaurant du midi, La table d'Angèle, comme la fondatrice de l'ordre.
Menu unique à 17 euros
Depuis la mi-juillet, une trentaine de personne ont pu venir y tester la cuisine de l'équipe d'Adeline Catusse, qui en est la cheffe depuis 4 ans, épaulée par France et Jordi, une équipe complétée par Nathalie au service. Le but étant de proposer chaque midi de la semaine un menu unique composé d'une entrée, d'un plat et d'un dessert.
Un grand soin est apporté au choix des produits, le plus possible locaux et en circuit court, à la quantité proposée et à la présentation des plats. Après chaque déjeuner, un questionnaire était proposé aux invités, afin d'affiner l'offre, comme par exemple le prix, fixé à 17 euros, qui reflète la majorité des réponses apportées par les testeurs... dont nous avons fait partie : et sans faire de concurrence directe aux restaurants saint-cômois, nous confirmons qu'il fait bon déjeuner à la table d'Angèle.
Le restaurant fonctionnera sur réservation, en toute simplicité, et ce dès lundi 1er septembre.
XP
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