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C’est de saison. Du beau, du bon... du Beaujolais !

À table !. Avec modération... Si le passage à l'heure d'hiver vous a déprimé et que la météo en a rajouté une couche, le troisième jeudi de novembre est fait pour vous remonter le moral : le Beaujolais nouveau arrive, à déguster au bistrot du coin, chez votre caviste ou tout simplement au coin du feu. Et cette année encore, il est plutôt plaisant.

C’est de saison. Du beau, du bon... du Beaujolais !
Chez Jérôme Luce, chez Jaja & Lichouserie, en haut de la rue Droite à Espalion, des Beaujolais pas comme les autres...

C’est de saison

À Espalion et dans l'arrière-pays, ou dans l'avant-pays, c'est selon, bref, un peu partout où il y a des comptoirs, les cavistes ont livré les flacons de gamay nouveau du Beaujolais. Il n'est bien entendu pas autorisé à la vente avant le fameux jeudi, troisième du mois, qui tombe ce 16 novembre, comme votre hebdomadaire.

À Espalion, chez Jérôme Luce (Jaja & Lichouserie, rue Droite), aux 3 Caves, zone de la Bouysse, et aux Vins d'Éric, place du Marché, nous avons bénéficié d'une dégustation anticipée pour avoir la primeur du primeur, et pouvoir vous en parler en connaissance de cause.

Un cru 2023 agréable

Par le passé, on a pu constater que les idées reçues sur le produit avaient la vie dure : certains arômes fruités ne mettant pas la banane, tout en l'évoquant, parfois fortement, ont pu jouer contre le Beaujolais nouveau. Force est de constater que la cuvée 2023, qu'elle soit bio ou non, se laisse gentiment déguster.

Aux 3 Caves, les classiques

Aux 3 Caves, c'est Camille Caviale qui vous conseillera pour vos achats de vins primeurs, et qui vous en proposera plusieurs à la dégustation. La jeune espalionnaise qui, pour l'anecdote, avait effectué au Bulletin d'Espalion son stage de découverte en enreprise alors qu'elle était en classe de troisième, a parcouru bien du chemin depuis. Titulaire d'un BTS en Hôtellerie-restauration obtenu à Saint-Chély d'Apcher, avec mention complémentaire en sommellerie, elle est entrée aux 3 Caves début octobre. Elle nous a fait goûter les Beaujolais primeurs de la maison, parmi lesquels ceux de Pascal Chatelus ou de Frédéric Pastel, fruités juste comme il faut, évoquent exactement ce qu'on attend d'un vin nouveau. Le Mommessin, sans sulfite, se défend pas mal non plus, tout en étant peut-être plus travaillé. En blanc, Pierre Dupond, propose en Mâcon-Villages un chardonnay tout à la fois sur le fruit et un peu minéral. Côté Gaillac, le gamay nouveau de Labastide-de-Lévis, cette année, relève largement le niveau de celui de l'an dernier, dont le souvenir n'a pas été impérissable, et le Côtes-du-Rhône de chez Demazet, tout aussi fruité, vaut également le détour.

Les 3 Caves, Zone de la Bouysse, bouteilles de 6 à 12 euros, dégustation jeudi toute la journée.

Dans la “cave à manger” de Jérôme Luce, des Beaujolais pa s comme les autres

Dans sa “cave à manger” et épicerie fine, Jérôme Luce propose tous les jours sauf mercredi une formule entrée-plat-du-jour-dessert. Côté Beaujolais, deux références seulement, mais vraiment pas comme les autres : le Breton aime les vins sans intrants, qui ne font pas mal au crâne, et les deux primeurs qu'il a sélectionnés sont assez surprenants. Comme en 2022, il est fidèle à la vigneronne France Gonzalvez, qui a un pied dans le Beaujolais et l'autre en Savoie : “Sur le fil”, son Beaujolais nouveau (et naturel) délivre des arômes très fruités de gamay noir avec un goût de revenez-y... vite ! Autre cuvée, celle de chez Sarnin et Berrux, le “Bojo Sutra”, qui présente différentes étiquettes en rapport avec le... kamasutra.

Jaja & Lichouserie, 48 rue Droite, dégustations jusqu’à dimanche, charcuteries de la Ferme de Mayrinhac, saucisse à la perche, pâté de tête, boudin galabart et saucisson brioché sauce Porto en plat chaud. Bouteilles à 18 euros.

Aux vins d'Éric, c'est pas ordinaire non plus

Place du Marché, Éric Bousquet, Les Vins d'Éric, épaulé par François, vous propose comme chaque année le Beaujolais-Villages nouveau de Viviane et Jean-Michel Tournissoux, à Lantignié. 2023 fut une année particulière dans le Beaujolais, un peu caniculaire : on le ressent dans cette cuvée des coccinelles, dont les arômes aboutis font presque penser à un vin méditerranéen. Un peu plus classique, mais tout aussi plaisant, quoique moins fruité, le Beaujolais nouveau de la cuvée bio des Améthystes, de Michel Guignier, à Morgon, est plus sobre, mais se marie tout aussi bien avec un morceau de saucisse.

Pour faire local, le “Santat” nouveau des frères Bax à Campouriez vous permettra de goûter l'Aveyron primeur côté Mansois.

Les Vins d'Éric, place du Marché, de 8 à 15 euros la bouteille, vin bouché ou en vrac avec bouteille consignée, dégustation dès jeudi.

Dégustez !

Bien entendu, le Beaujolais est également à découvrir à partir de ce jeudi dans vos bistrots entre amis, ou à la Cave des Vignerons d'Olt à Coubisou, où l'Estaing nouveau coulera vendredi soir.

Le tout avec modération, cela va de soi !

XP

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