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La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras
La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras
La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras
Il y a trente ans, le mur de Berlin s’écroulait, entraînant avec lui quelques années plus tard l’URSS. De nombreux reportages sont venus nous rappeler ce qu’étaient ce mur, Berlin-Ouest, Berlin-Est et la Guerre froide. Bernard Boudon a eu l’occasion d’observer tout cela de ses propres yeux en 1972.
J'étais en classe de seconde lorsque j'ai effectué mon premier voyage en Allemagne, plus précisemment en RFA, la République Fédérale d'Allemagne d'alors, et à Berlin. C'était en 1987, la ville fêtait son 750e anniversaire. Avant de visiter Berlin, nous sommes restés une dizaine de jours au cœur de l'Allemagne, dans un village du massif du Hartz, au sud-est de Hanovre, à quelques centaines de mètres du Rideau de fer. Un séjour marquant à deux ans de la fin d'une époque.
La Sérénissime, la Belle, l’Ile où le sardanapalesque estompe les inhumanités d’une époque passée… Celle qui fait oublier autant l’âge de sa fondation historique que celle de son soutènement avec ses pilotis de chênes et de peupliers immergés qui s’épuisent par milliers…
Le Larousse Universel de 1936 précise que le gerbier «est une construction mobile à claire-voie destinée à protéger un tas de gerbes». Depuis l’arrivée de la mécanisation ces gerbiers ont disparu du paysage. Le terme n’en reste pas moins, notamment en Vivarais, pour désigner le célèbre Mont Ardéchois sis sur la commune de Saint-Martial. Référence à la forme conique des antiques gerbiers des champs ? Qui peut le dire… En attendant... Il faut le gagner ce paysage grandiose qui ouvre autant sur les champs où paissent quelques minuscules vaches que sur l’horizon où les monts teintés de gris dans le lointain ou plus proches parsemés du jaune des genêts paraissent encore plus inatteignables : Mont Ventoux, Mont Pilat, Alpes… L’immensité prend tout son sens jusqu’à la crispation du regard qui se heurte aux chaînes montagneuses.
C’est sur les hauteurs Ardéchoises que le mois d’août nous a vu débarquer, aux alentours du Mont Gerbier de Jonc (1.417 m), là où la Loire prend sa source et la fraîcheur rassérène. Les Monts d’Auvergne offrent par endroits un panorama grandiose avec ces terres vallonnées ponctuées d’anciens volcans, des «pals». Mais si les lieux sont charmants — pour qui apprécie la nature et les vastes espaces —, ils conservent encore la trace d’un passé rude où la neige bloquait les gens dans leur maison et où la famille trop nombreuse devait se résoudre à envoyer ailleurs la fille comme aide ou le plus jeune comme apprenti...
Le 5 décembre 1948, au café du Palais, des passionnés de la petite reine projettent la création d’une nouvelle section cycliste dans le cadre de l’Union Sportive Espalonnaise.