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Si la deuxième partie du XVIe siècle fut éprouvante pour les Espalionnais, à cause des guerres de religion, le XVIIe siècle — comme nous allons le voir — apporta, lui aussi, son lot de malheurs. Mais avant d’évoquer les événements de cette époque, rappelons un dernier épisode, pour le moins brutal, de ce XVIe siècle finissant.
Après avoir évoqué, dans les deux précédents épisodes, la période médiévale d’Espalion si riche en événements de toutes sortes, nous abordons aujourd’hui l’époque de la Renaissance (que l’on peut situer entre 1495 et 1610) qui vit l’édification, dans la cité, de quelques monuments d’exception.
À propos du mystérieux patron d'Espalion, Hilarian, notre archiviste anonyme propose en une douzaine d'épisodes signés Jean Ignare une recherche sur le saint introuvable, mais connu de tous.
Dans l’épisode II de l’histoire d’Espalion, nous avons signalé qu’une charte, datant du XIIIe siècle, avait été accordée aux habitants d’Espalion. C’est effectivement sous le règne de Saint Louis que les Espalionnais obtinrent du seigneur de Calmont d’Olt des privilèges qui furent confirmés, et même accrus, en 1341, 1511, 1528 et, finalement, en 1548 par le Roi lui-même. Mais revenons sur la charte d’origine qui permit à la ville d’Espalion de connaître un véritable essor, comme toutes ces autres cités médiévales bénéficiaires de coutumes, et de se doter de consuls, véritables magistrats communaux.
Après avoir vu le passé gallo-romain d’Espalion, nous abordons aujourd’hui la période médiévale de cette cité qui débuta dès le haut Moyen Age. Une tradition bien ancrée veut, en effet, que ce soit Charles Martel (688 – 741), maire du palais de la dynastie mérovingienne finissante et grand-père de Charlemagne, qui fit bâtir un premier pont à Espalion et l’église primitive de Perse. Naturellement, ces faits relèvent davantage de la légende que de la réalité historique. Cependant, gageons que quelques édifices espalionnais virent le jour dès avant l’an 1000, comme ce fut notamment le cas pour la première église de Perse.
Le visiteur qui déambule pour la première fois dans les rues d’Espalion ne tarde pas à ressentir le poids des ans à la vue des monuments de cette petite ville. Ainsi, la «Tour Michou» a pour effet de le transporter jusqu’à ce Moyen Age qui vit l’édification de fortifications tout autour de la cité, alors que la maison d’Assézat et l’élégant ancien Palais de Justice le plongent dans cette Renaissance si bien nommée. Toutefois, peut-il se douter du passé deux fois millénaire dont peut s’enorgueillir Espalion ? Il est vrai que le site fut habité dès l’époque gallo-romaine, comme nous allons le voir par la suite. Mais avant de remonter à cette période lointaine, penchons-nous un instant sur l’étymologie de ce nom qui a traversé les siècles : Espalion.
À propos du mystérieux patron d'Espalion, Hilarian, notre archiviste anonyme propose en une douzaine d'épisodes signés Jean Ignare une recherche sur le saint introuvable, mais connu de tous.
Le 26 décembre 1851 se présentait, à la maison commune de Saint-Affrique, le marquis Marie Mathieu Michel de Curières de Castelnau, de vieille noblesse rouergate (remontant au XIIIe siècle) et avocat de profession, afin d’y déclarer la naissance de son fils — Noël Marie Joseph Edouard — survenue deux jours plus tôt en son domicile saint-affricain situé rue basse de la Grave (voie rebaptisée depuis en rue du Général de Castelnau). Cet enfant entrera dans l’histoire en tant que général Edouard de Curières de Castelnau, également connu sous le titre de vicomte de Curières de Castelnau. Mais avant d’évoquer toute la valeur déployée par ce général durant la Première Guerre mondiale, rappelons son parcours.