Nadal en Rouergue
Les quelques églises dans lesquelles on sonne encore calendes sont le plus souvent “électrifiées”. Mais pas à Nigresserre, commune de Thérondels, où Jean-Léonard Coudouel et son ami Guy Ladoux font perdurer la tradition des “campaniers” du passé.
La nuit tombe samedi 13 décembre quand, un peu après 17h30, j’arrive à Nigresserre, tout là-haut, dans l’oreille du chien1, commune de Thérondels. Jean-Léonard et Guy commencent à sonner le premier jour des calendes quand je monte les rejoindre dans le clocher-peigne de la vieille église, où ils actionnent les deux cloches dans un ordre défini : d’abord l’angélus, avec une cloche à la volée, puis les “trilhous” (ou trinhous), en frappant la cloche avec le battant de manière répétée, puis les deux cloches à la volée.
Chaque jour jusqu’au 24 décembre, ils reviendront sonner, en ajoutant chaque jour un coup de plus : de 5 minutes...
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