Marché des Pays de l'Aveyron
Ce n'est pas tarte à la crème, en parlant du marché de Bercy, que d'évoquer son aspect festif, le lieu de retrouvailles et de rencontres qu'il représente, de plus en plus, auprès des Aveyronnais d'Ici et d'Ailleurs. D'années en années, au-delà d'un simple marché, il devient le but d'un week-end, au cours duquel les Aveyronnais du Pays retrouvent ceux de la Capitale, les Aveyronnais de Paris, dont certains fraîchement “montés”. Car la légende urbaine des 320.000 Aveyronnais de Paris, rappelée par le sénateur Anglars lors de l'inauguration du marché, est toujours aussi vivante, avec ses aller-retour entre le Rouergue et les rives de la Seine.
L'ambassadeur d'Argentine auprès de l'Unesco, invité de poids
Au-delà, le marché, brillament organisé par les bénévoles des Aveyronnais d'Ici et d'Ailleurs, sous la présidence de Marylise Miquel, est une véritable caisse de raisonnance mise à la disposition du lobbying aveyronnais. Pour preuve cette année, la mise en avant des savoir-faire de la ganterie de Millau et de toute la filière liée, de l'élevage au cuir — ce dernier destiné aux gants, mais aussi aux chaussures ou à la maroquinerie — en passant par la laine et bien entendu les produits laitiers, dont le fameux Roquefort.
Olivier Fabre, gantier de renom et parrain de cette 24e édition du marché, était à Paris pour faire valoir l'ambition de cette filière d'être inscrite au Patrimoine vivant de l'Unesco : c'est en 2025 que la France doit présenter un candidat, et les savoir-faire millavois, qui vont au-delà du Sud Aveyron, comme par exemple dans les chaussures d'Aubrac Bottier à Saint-Côme, espèrent bien en être les heureux élus.
Aux côtés des personnalités aveyronnaises et parisiennes, la présence de Miguel Angel Hildmann, ambassadeur d'Argentine auprès de l'Unesco, à la cérémonie d'ouverture du marché, montre la capacité de mobilisation des Rouergats.
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