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24e Marché des Pays de l’Aveyron. Une nouvelle édition réussie à Paris

Actualité. Dans le 12 arrondissement de Paris, les rues de l’Aubrac, de la Nativité et de Gabriel Lamé, drapées de leurs couleurs automnales, ont accueilli la 24 édition du marché des Pays de l’Aveyron du 11 au 13 octobre, et ce fut à nouveau un grand succès.

24e Marché des Pays de l’Aveyron. Une nouvelle édition réussie à Paris

24 Marché des Pays de l’Aveyron

Ces trois jours de vitrine de la gastronomie et des savoir-faire aveyronnais ont permis aux commerçants montés en nombre de notre département de promouvoir et de vendre un grand nombre de produits sur la scène parisienne.

Le marché des pays de l’Aveyron 2024 a tenu toutes ses promesses en offrant trois jours de fête au cœur du quartier de Bercy. Le beau temps, qui était au rendez-vous, a permis à de très nombreux visiteurs de profiter de ce marché de plein-air qui existe depuis l'an 2000. vLes groupes folkloriques ont animé le marché durant tout le week-end aux côtés des bandas, dont la Peña des Abeilles.

Les sorbets des “Ruchers de la rivière d’Olt” ont eu un franc succès au milieu de la charcuterie et de l’aligot.

Gigi, des gâteaux à la broche du même nom, a présenté sur son stand, photos à l'appui, le défi qu’elle a lancé avec l’association de son village natal de Saint-Saturnin-de-Lenne, L'Élan de Saint Sat’. Celui-ci consistait à battre le record du monde du plus haut gâteau à la broche. Il a été réussi le 16 juin dernier avec la réalisation d’un gâteau à la broche géant de 6,05 m de hauteur et pesant 126 kilogrammes. Gigi, comme de très nombreux autres commerçants, n’en était pas à son premier marché car elle vient depuis la première édition.

Mais, pour d’autres, il s’agissait d'une première : c’est le cas de Claude Chastand, qui s’est lancé depuis 2017 dans la production de noix et de noisettes, à Flagnac. Il est à la tête de la seule noiseraie de l’Aveyron, située dans le village connu pour son spectacle “Hier un village” auquel il prend part chaque été. Il transforme la noisette dans tous ses états, de la pâte à tartiner en passant par des noisettes salées jusqu’à des noisettes au gingembre qu’il va bientôt commercialiser. Ses “Noisettes d'Olt” se sont récemment vues décerner un certificat d'excellence par le Club des Épicuriens de l'Aveyron.

Les auteurs aveyronnais ont également été mis à l’honneur lors du marché, avec le salon du livre qui a rassemblé de nombreux auteurs aveyronnais parmi lesquels Nadia Creyssels, qui vient de publier aux éditions Toute latitude “Il était une fouace...en Aveyron”. Ce livre retrace la grande histoire de la fouace en Aveyron ; il contient notamment un entretien avec Sébastien Bras.

Lors du dernier jour de marché, dimanche, l’ancien maire de Millau, Jacques Godfrain s’est rendu au salon du livre, en cette année de célébration du vingtième anniversaire de l’inauguration du viaduc de Millau. Il a annoncé à cette occasion qu’il publiera prochainement un ouvrage sur les contes et légendes de l’Aubrac.

Les savoir-faire millavois à l’honneur pour une candidature à l’Unesco

Les “savoir-faire liés à la ganterie de Millau” ont été mis à l’honneur cette année ; ils constituaient le thème du marché.

Tout au long du week-end, Olivier Fabre, le parrain du marché des pays de l’Aveyron 2024 et président de l’association de “Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Pays de Millau”, a fait la promotion de ces savoir-faire aveyronnais. Il y a cent ans, lors de la création de l’entreprise familiale de ganterie Fabre, il y avait plus de soixante gantiers, aujourd’hui il n’en reste plus que cinq. C’est ainsi à cause de cette grande diminution du nombre des gantiers que cette démarche de patrimonialisation a été lancée, afin de préserver ce patrimoine aveyronnais. Il a été reconnu en décembre dernier par le ministère de la Culture en tant que “Patrimoine culturel immatériel de France”. À présent, le prochain défi est d’inscrire les “savoir-faire liés à la ganterie de Millau” au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

D’autres acteurs de la transformation du cuir et de la laine étaient présents sur le stand dédié à ces savoir-faire millavois parmi lesquels des produits de plusieurs entreprises utilisant les produit de cette filière qui va de l'élevage à la valorisation des cuirs et de la laine : Aubrac Bottier, du Nord-Aveyronnais Frédéric Salé, installé à Saint-Côme d'Olt, Le Sac du Berger  ainsi que La filature Colbert. Cette dernière a présenté au public de la rue de l’Aubrac son paillage à base de laine de mouton commercialisé sous la marque “Solena”. Celui-ci provient des restes de laine qui ne peuvent pas être valorisés autrement ; ce paillage apporte au sol de l’azote grâce à la kératine qu’il contient. 

Ces savoir-faire ont été présentés samedi matin, après l’inauguration du marché, à la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui s’est également arrêtée sur le stand marmot de la “Brasserie d’Olt”, et qui s'est également essayé aux quilles de huit, comme l'année précédente, sur le rampeau tenu par Philippe Dauban et Jérôme Valenq pour le Comité de Paris.

Valentin Loubet

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