Nous pourrions, pour évoquer les petits désagréments de la vie quotidienne, parler de cette trapadelle qui tombe en panne juste une heure avant la célébration du mariage, du bridge dentaire qui se fait la valise dans le touron aux amandes au milieu des conversations ou du retard de la Micheline qui vous laisse à quai alors que votre dulcinée vient de changer d’avis à la gare suivante.
En apostille de ces petites contrariétés, dont la liste est bien sûr non exhaustive, nous trouvons aussi celles qui ont le don de nous agacer. Au premier rang desquelles je situerai le sèche-mains des stations-services d’autoroute. Interminable souffle qui, lorsque l’appareil daigne encore fonctionner, nous contraint, in fine, à nous essuyer les paluches sur le revers du pantalon. Autre petit souci anecdotique, la goupille servant à ouvrir la boîte de soda ou de bière qui nous lâche alors que la température extérieure atteint, comme souvent, un degré inédit. Sans oublier cette crotte de chien oubliée sur le trottoir qui s’incruste dans les crampons du Pataugas juste devant la boulangerie où vous allez empester la file d’attente en attendant sagement votre pain au chocolat.
Et que dire de ce bouchon qui s’effrite dans le goulot de la bouteille alors que vous vous apprêtiez à écluser un rosé bien frais sur l’Aubrac, en compagnie d’épicuriens qui ne vous pardonneront jamais l’avarie dudit matériau.
Voilà, la liste est longue et vous pouvez bien sûr la compléter. À condition toutefois d’avoir assez d’encre dans votre stylo.
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