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Aligot à l'ancienne. Le beau dimanche de La Bastide

Aveyron. Le dimanche avant le 15 août, on a un rendez-vous gourmand et champêtre avec le sympathique Comité d'animation de La Bastide d'Aubrac, présidé par Didier Lacassagne. L'aligot à l'ancienne et l'asado ont retrouvé leur public d'habitués, mâtiné d'un certain nombre d'estivants.

Aligot à l'ancienne. Le beau dimanche de La Bastide
L'asado à l'Argentine est une tradition depuis la venue des cousins de Pigüé dans les années 1980. - Xavier Palous

Dans ce charmant village au bord du plateau, à cheval sur les communes de Saint-Côme et de Condom : et si c'est sur la partie saint-cômoise de la commune, autour de la salle des fêtes, que les festivités ont lieu, ici, on est tous de La Bastide, pour venir voir cuire les gigots d'agneau à la mode argentine, le fameux asado, et la préparation de l'aligot traditionnel, certainement l'un des plus photographiés au Monde !

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Pendant plusieurs jours, la vingtaine de bénévoles, rejoints le jour J par une dizaine d'autres, n'ont pas chômé pour recevoir les 400 convives : c'était d'ailleurs la jauge maximum, et on affichait complet. Parmi les convives, de nombreux habitants de La Bastide, bien entendu, et des villages voisins d'Auriech, Les Horts, Ruols, Aunac, Saupiac, Salgues, Saint-Côme, Condom, dont Geneviève Gasq-Barrès, maire, quelques Espalionnais et des touristes fascinés par la cuisson, au milieu d'un immense brasier, des gigots d'agneau, et la préparation, selon un rituel immuable, de l'aligot. Quelques Tambourniers (habitants de Lassouts), de l'association des Vieilles mécaniques, étaient venus avec leurs véhicules anciens.

Quant aux estivants, certains se sont essayés à remuer l'aligot, constatant que de bons bras étaient nécessaires. Au son de l'accordéon de Mathieu Puechmaille, d'Alpuech, et de la cabrette de Gilles Cassagnes, du Moulin d'Aval de Graissac, l'ambiance était bonne pour l'apéro puis, une fois à table, pour déguster le melon au porto, suivi du toujours incomparable aligot, et des succulents gigots, à s'en lécher les babines.

Près d'une 1/2 tonne de viande, pommes de terres et de tome !

Héritée d'une trentaine d'années en arrière, quand les Argentins de Pigüé, la colonie aveyronnaise de la Pampa, fondée en 1884 par Clément Cabanettes, découvraient Saint-Côme et le pays de leurs ancêtres, la cuisson à la mode argentine, arrangée à la sauce locale, n'a pas son pareil !

Pour assurer les 400 repas, ce ne sont pas moins de 200 kilos de pommes de terre, 75 kilos de tome fraîche, 35 litres de crème fraîche et 25 culottes d'agneau (soit 150 kilos de viande), qui ont été nécessaires : encore bravo et merci pour ce merveilleux moment, à l'ombre des tilleuls et des frênes, doucement tempéré par une légère brise.

XP

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