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La Bastide d'Aubrac. L'aligot à l'ancienne et l'asado argentin rassemblent depuis presque 40 ans

Pays d'Espalion. Chaque année depuis 1982, le dimanche qui précède le 15 août est jour de fête à La Bastide d’Aubrac, le village trait-d’union entre Aubrac et Vallée, à cheval sur les communes de Saint-Côme et de Condom d'Aubrac.

La Bastide d'Aubrac. L'aligot à l'ancienne et l'asado argentin rassemblent depuis presque 40 ans
À La Bastide d'Aubrac, l'aligot, c'est toute une histoire (archive Bulletin d'Espalion 2017). - Xavier Palous

L'aligot de La Bastide, c’est LE rendez-vous annuel qui rassemble les habitants de La Bastide, rejoints par de nombreux habitués de Condom (dont beaucoup de Salgues), Saint-Côme et Espalion.

Ici, on vient manger l’aligot préparé à l’ancienne accompagné de l’asado, préparation de viande façon Pampa argentine.

À l’origine, en 1982, c’était l’aligot des parents d’élèves de l’école. Au milieu des années 80, Jean-Raymond Palous, maire de Saint-Côme et fondateur de l’association Rouergue-Pigüé, fait venir des amis Argentins («Cest l’année où le comité Miss France est venu», se souvient Roger Rideau) : c’est de cette époque que la cuisson des gigots comme chez les gauchos est arrivée. Les Saint-Cômois se souviendront peut-être d’une première soirée de ce type autour de la chapelle des Pénitents, qui servait alors de salle des fêtes à Saint-Côme.

Vers 1993, l’école de La Bastide ayant fermé ses portes, un Comité d’animation se met en place à La Bastide, qui, rappelons-le, se trouve à cheval sur les communes de Saint-Côme et de Condom. La municipalité d’Espalion et son maire Maurice Cayron donnent à la nouvelle association un préfabriqué qui avait servi d’école à Espalion : ramené à La Bastide en tracteur, il y sera remonté par les habitants et deviendra la salle des fêtes Marcel Lautard, du nom de cet adjoint à la mairie d’Espalion, originaire de La Bastide et décédé en 1990. Depuis, le Comité d’animation, dont le président actuel est Didier Lacassagne, perpétue la tradition de cet aligot préparé à l’ancienne et de l’asado (et de la buvette), qui mobilisent une trentaine de bénévoles chaque année le dimanche avant le 15 août. Et on ne s’en plaint pas !

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