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La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras. Le Pento

Les chroniques. La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras

La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras. Le Pento

Les puristes vous diront qu’il faut savoir faire la différence entre la Gomina et la brillantine dès que l’on parle banane, blouson noir, ailerons, queue de canard ou rockabilly. Pour mettre tout le monde d’accord, nous appliquerons donc un peu de Pento sur ce peigne qu’il nous faudra passer plusieurs fois par jour dans les cheveux si l’on veut obtenir l’effet escompté. Celui qui fit fureur dans les années 50 et 60 avec un concept inspiré par les aviateurs anglais à qui l’on fournissait  du “brylcream” pour compléter leur paquetage.

Dès 1950, la marque Pento commercialisera, à ce titre, plus de 5 millions de tubes, alors que plus d’un milliard seront vendus aux Etats-Unis en une décennie avec quelques ambassadeurs de renom tels Tony Curtis, James Dean, Elvis Presley ou encore le bien nommé Don Corleone.

À partir de 1970, le gel va évoluer avec de nouveaux produits moins gras, des lotions ou des sprays reléguant l’époque des crèmes coiffantes et leurs lots de préjugés sur les dragueurs lourdingues, les rockers surannés, les ritournelles obsolètes et les coiffeurs de villages trop bien clinchés.

Malgré cela, Pento, diffusé désormais par Sara Lee Corporation, existe toujours dans son éternel tube rouge. Ceci étant dit, pour finir, laissez-moi vous expliquer comment m’est venue l’idée d’écrire ce billet. C’est en voyant mon voisin Claude interpeller le jeune Hugo dans ce petit village du haut pays où je gîte. Quand l’aîné revenant de son poulailler lança machinalement au pastoureau équipé d’une belle crête : "On dirait un coq".

L’histoire ne dit pas ce que les poulettes en ont pensé.

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