Présent sur le marché de Bercy presque chaque année, le Bulletin d'Espalion s'efforce de le faire découvrir à ceux qui ne le connaisent pas encore, notamment par le biais d'un “live” sur le reseau Facebook qui, à peine deux jours après la fin du marché, totalisait plus de 4.500 vues.
Pour rester dans la logique d'échange entre Aveyronnais d'Ici et d'Ailleurs, nous avons, comme l'année dernière, demandé à Valentin Loubet, originaire de Montpeyroux, ayant vécu à Bourges et “monté” étudier à Paris, où il vit à l'Oustal, de participer à la rédaction de ces pages.
Un peu plus qu'un simple marché
Le plus gros marché de producteurs de pays de la Capitale — et la préfète Claire Chauffour-Rouillard, sous le parrainage de laquelle cette édition était placée, n'a pas manqué de rappeler, avant de couper le ruban inaugural, que cette notion de “marché de producteurs” était une invention aveyronnaise — est un peu plus qu'un simple marché. Certes, on y vient principalement pour acheter des produits, en l'occurrence aveyronnais, et principalement de bouche.
La clientèle, qui repart avec son cabat ou son carretou rempli, est d'abord riveraine et parisienne. Les Aveyronnais de Paris, et les Parisiens de l'Aveyron (les natifs du Rouergue montés à Paris), viennent également y faire le plein de victuailles et s'y retrouver, en famille ou entre amis. Certains ne se retrouvent que lors des retours au Pays, et à l'occasion du marché, qui est une sorte d'ambassade aveyronnaise et éphémère à Paris.
Mais la renommée de l'évènement, son aspect festif, que les équipes de la présidente Marilise Miquel et de Philippe Picou, directeur du marché, épaulés par les Rabalaïres, ont su développer depuis des années, dépasse largement le cadre d'un simple marché : il est devenu un lieu de rendez-vous et de curiosité prisé.
De plus en plus d'Aveyronnais
On trouve de plus en plus de visiteurs venus de loin, amenés par des Parisiens désireux de faire découvrir à leurs amis ce paradis aveyronnais. Mais surtout, le nombre de visiteurs venus d'Aveyron augmente chaque année, dont de nombreux jeunes qui viennent en équipes.
Pout découvrir, voir Paris, retrouver une copine ou un copain monté travailler à la Capitale, ou tout simplement faire la fête.
Un phénomène que les organisateurs ont remarqué, et qui débouchera peut-être un jour sur l'organisation de liaisons en autocar (ou autres moyens de transport), rappelant la grande époque de l'amicalisme.
XP
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