Manger tel ou tel aliment au «bon» moment de la journée… C’est le principe sur lequel repose la chrononutrition, laquelle est considérée comme un régime alimentaire par l’Agence nationale de Sécurité des aliments, l’Anses. Dans un rapport de 2010, elle s’est penchée sur “le régime de la chrononutrition”. Précisément celui du Dr Delabos, dont le principe est «d’associer la consommation d’aliments à l’horloge biologique du corps».
En pratique, «le petit déjeuner doit être riche en lipides mais sans contenir de sucre, le déjeuner, riche en protéines, le goûter doit comporter des fruits et du chocolat noir et le dîner doit être léger». Reprenant le médecin à l’origine de ce régime, l’Anses souligne que celui-ci «nécessite de ne pas intervertir l’ordre des repas, (…) de ne pas augmenter la part de ‘végétal’ dans les plats, de calmer sa faim avec ‘l’animal’ mais jamais avec le ‘végétal’, etc».
Trop de sel…
L’Anses classe la chrononutrition parmi les régimes hyperlipidiques, c’est-à-dire riches en lipides. Donc en poissons, œufs, fromages, charcuteries, viandes. Mais aussi certains végétaux, à l’image des graines et fruits oléagineux et encore des huiles. De quoi entraîner des apports en sel supérieurs à la limite recommandée de 5 g de sel par jour, fixée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Et d’une manière générale, l’agence sanitaire précisait que «l’innocuité (de ces régimes) n’était pas établie sur le plan cardiovasculaire. Dans ce cadre, un apport élevé en acides gras saturés peut accroitre l’insulinorésistance malgré la perte de poids». Conclusion ? «Rien ne peut remplacer, en termes de santé, une alimentation équilibrée, diversifiée, en veillant à ce que les apports énergétiques journaliers ne dépassent pas les besoins».
Santé. Bien Manger Bien Vivre : la chrononutrition, entre incertitudes et risques…
Publié le 10/03/2022 à 00h00
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