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Dans ce dernier épisode, nous verrons Marie susciter des jalousies dans sa propre patrie, épouser Talabot, passer des jours heureux dans la somptueuse demeure du Roucas-Blanc, traverser la guerre de 1870, mais aussi connaître des épreuves avec la déchéance physique et le décès de son mari.
Marie Savy, éprise de son nouveau patron, va finalement trouver sa place auprès de Paulin Talabot dont la formidable réussite (principalement dans les affaires) est rappelée dans le présent article.
Cette année où la petite ville de Saint-Geniez-d’Olt commémore le bicentenaire de la naissance de Marie Talabot, née Savy, par l’intermédiaire, notamment, d’une exposition intitulée «Les actus de Marie Talabot», ladite exposition installée, depuis le 2 mai jusqu’au 30 septembre, dans les allées couvertes de l’ancien cloître des Augustins, nous avons décidé, à notre tour, de rendre hommage à ce personnage par une série d’articles consacrée à cette femme au destin hors du commun. A noter que, pour la rédaction de ces articles, nous nous sommes particulièrement inspirés de l’excellent ouvrage de Louis Mercadié ayant pour titre «Marie Talabot, une Aveyronnaise dans le tourbillon du XIXe siècle» (Editions du Rouergue - 2007) dont nous avons tiré la plupart des informations aujourd’hui livrées au lecteur. Enfin, nous signalons que Louis Mercadié donnera une conférence sur Marie Talabot le 22 juillet prochain, à 21h, à l’Auditorium de Saint-Geniez-d’Olt.
Fils d’un négociant livinhacois, Pierre Laromiguière enseigna la philosophie à la faculté des Lettres de Paris et devint notamment membre du Tribunat. Philosophe discret du siècle des Lumières, il était réputé pour sa grande modestie et son manque apparent d'ambition. Il fut néanmoins une figure marquante de son époque.
Huit cerccueils, un mécanicien, un soldat inconnu... Dans la nuit du 8 au 9 novembre, un jeune soldat reçoit l’odre de se rendre au cimmetière du village de Dannemarie (Alscace) pour trouver celui qui deviendra, peut-être, le soldat inconnu.
Fils d’avocat, dévoué à la Vierge Marie, sollicité par de nombreux évêques... la vie de Raymond Bonal a toujours été tourné vers l’instruction. Sa congrégation fondée au XVIIe siècle a marqué la cité.
1378, Jean d’Armagnac, comte de Rodez, prend possession du château. Il en fait cadeau à son lieutenant, Guillaume II de Saunhac. Avec ce nouvau propriétaire, le castel va renaître pour devenir un monument emblématique du Rouergue.
Origine de la gale, non contagions des cancers, découverte du mycosis fongoïde... toutes ces avancées sont l’œuvre d’un médecin Rouergat : Jean-Louis Alibert. Natif de Villefranche-de-Rouergue, il vécut au XIXe siècle et il est l’un des précurseur de la dermatologie.
Lorsque nous arrivons au village de Saint-Pierre-Toirac situé dans la vallée du Lot, entre Cajarc et Figeac, nous sommes irrésistiblement attirés par un édifice pour le moins imposant : l’église Saint-Pierre qui, extérieurement, ressemble davantage à un vaste donjon qu’à un édifice religieux.
Depuis presque 70 ans, un Christ en majesté regarde les paroissiens de l’église du Cayrol. Il les regarde à vrai dire de moins en moins, l’église n’étant plus très souvent ouverte. Il trône au centre du mur vertical derrière l’autel. Tout autour de lui, les épisodes de sa Passion, qui culmine comme il se doit par la crucifixion au Golgotha. Cette fresque imposante, d’environ 70 m2, est l’œuvre d’une femme, Raymonde Pagégie, qui ne passa au Cayrol que les quelques mois nécessaires à sa réalisation, et disparut ensuite peu à peu des mémoires. On vous invite à découvrir l’histoire de l’œuvre, et de l’artiste.