30e Rencontres des Castelnau
Depuis la première rencontre en 1993 à Castelnau d’Auzan, dans le Gers — inclus depuis dans la commune nouvelle de Castelnau d’Auzan-Labarrère —, en passant par la création de leur amicale en 2002, les Castelnau se retrouvent tous les ans… à Castelnau. Les seules années sans rencontres furent 2009 pour cause de tempête, et 2020 et 2021 pour cause de crise sanitaire.
Cette année, c’est à Castelnau-de-Mandailles que les délégations des autres Castelnau se sont retrouvées, car avec le temps, les rencontres sont devenues de véritables retrouvailles, sorte de cousinade au bon goût de Sud-Ouest.
Les Castelnau les plus actifs
Au total, on compte 25 villages portant le nom de Castelnau (1 en Ariège, 2 dans l'Aude, 2 en Aveyron, 1 dans le Gard, 5 dans le Gers, 1 en Gironde, 2 en Haute-Garonne, 2 dans les Hautes-Pyrénées, 2 dans l'Hérault, 2 dans les Landes, 1 dans le Lot, 1 dans le Lot-et-Garonne, et 3 dans le Tarn), et quelques variantes : 1 Castelnou, 2 Castelnaud, 1 Castetnau et 1 Saint-Michel-de-Castelnau. On peut y ajouter Castelnaudary.
L’association des Rencontres des Castelnau regroupe 18 de ces villages, parmi lesquels une dizaine sont plus actifs dans l’amicalisme. Ce sont leurs représentants que Sandra Sielvy, maire de Castelnau-de-Mandailles, a accueillis dimanche dernier, élus en tête, soit au total près de 300 visiteurs, auxquels les habitants de la commune se sont mêlés, dont une centaine de bénévoles, portant l’assistance à 450 amicalistes.
Une belle journée débute
Alors que des artisans et producteurs locaux prenaient place pour animer un marché sous la salle des fêtes, et que le Sport Quilles proposait de s'initier à la spécialité locale, les délégations, arrivées pour certaines la veille, pour d’autres le matin même, se réunissaient à Mandailles pour petit-déjeuner et visiter le long village, alter ego de Castelnau, perché sur son arrête plongeant dans le lac.
De retour à Castelnau, devant le château où une buvette était installée pour l’occasion, Sandra Sielvy a accueilli sur l’estrade les maires des Castelnau, sablier en main pour rassurer l’assistance : on ne sera pas long ! Dans l’intervalle, les sénateurs Anglars et Marc, ainsi que Christian Naudan, conseiller départemental et président de la com’com, s’étaient joints à l’assistance.
Les élus ont tour à tour présenté leurs Castelnau respectifs, en commençant par Castelnau-Barbarens, dans le Gers, dans l’Astarac, qui a accueilli les Rencontres 2024, puis, Castelnau-Pégayrols, l’autre Castelnau aveyronnais, qui domine la vallée de la Muse près de Millau, puis Castelnau d’Auzan, encore un Gersois, où sont nées les Rencontres, puis Castelnau-Tursan, dans les Landes, le plus petit avec 200 habitants, dont 38 étaient du voyage, puis Castelnau-Chalosse, également dans les Landes, le plus à l’Ouest des Castelnau, où l’on pratique les quilles… de neuf !, puis Castelnau-Picampeau, 226 habitants dans la Haute-Garonne, dont 38 (encore) ont fait le déplacement, Castelnau-Picampeau, siège de l’association, dont le premier adjoint, Daniel Esclassan, est le président, et où l’on trouve une table d’orientation inaugurée en 2014 qui permet de situer 24 Castelnau, dont Castelnau d’Aude, le village suivant, dont 40 des 500 habitants étaient présents lors de cette journée, et enfin le plus “gros” des Castelnau, Castelnau d'Estrétefonds, qui compte presque 7.000 habitants dans l’arrondissement de Toulouse, et qui accueillera, l’annonce en a été faite ensuite, les Rencontres 2026.
De l’Océan à la Méditerranée
Alors que chacun des élus, tout en concision, saluait l’ambiance et l’organisation de la journée (Madame le maire de Castelnau-Chalosse notant que «pour la première fois les discours sont à l’heure !») et présentait les spécialités de sa région, parmi lesquelles revenaient souvent le foie gras, le cassoulet ou le vin (comme c’est étrange…), le président Esclassan a ensuite conclu par un hommage à Jean Boyer, maire de Castelnau-de-Mandailles disparu en 2019, et fidèle des Rencontres, comme de nombreux habitants de Castelnau (de Mandailles). Rappelant enfin que «nous sommes tous Occitans, de l’Océan à la Méditerrannée», le président a évoqué la solidarité et les échanges nés des Rencontres, dont l’autre maître-mot pourrait être “convivialité”.
Place à la fête
Convivialité mais aussi fête : alors que quelques gouttes de pluies ne parvenaient pas à gâcher la fête, l’apéro, agrémenté d’un Paquito tout ce qu’il y a de plus Sud-Ouest, mis en musique par la Peña des Abeilles, débutait, puis les maires ont procédé, comme de coutume, à la plantation de l’arbre des Castelnau, en l’occurence un érable, sous la salle des fêtes, celui de 2013, quand Castelnau avait déjà accueilli les Rencontres, se trouvant au coin des terrains de quilles.
C’est d’ailleurs sur ces terrains qu’avaient été disposés de grands chapiteaux pour accueillir les 450 convives : l’excellent repas préparé par les frères Bastide, qui furent restaurateurs à Roquelaure, a été servi dans un ballet sans faute par les bénévoles de Castelnau, le tout entre la musique de la peña et les accordéons et la musette de l’équipe de Pierrot Trinco.
Les t-shirts bleus, blancs, rouges ou jaunes des différents Castelnau se mélangeant dans une ambiance digne des Castelnau, qui ont même leur hymne, la chanson des Castelnau, sur l’air des Fêtes de Mauléon et des paroles de Patrick Hourtin, de Castelnau-Chalosse, hymne repris en chœur par la joyeuse assistance.
Merci les Castelnau et rendez-vous en Haute-Garonne !
XP
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