Avant de nous remémorer la spectaculaire évasion de Guillaume Rolland qui servit à la deuxième compagnie du huitième bataillon de chasseurs d’Orléans, faisons un bref rappel des événements qui conduisirent notre clairon à connaître la captivité.
La bataille de Sidi-Brahim
Alors que, le 21 septembre 1845, le lieutenant-colonel de Montagnac quittait le poste de Djemmâa-Ghazaouât avec environ 350 chasseurs et une soixantaine de hussards pour se porter au secours d’une tribu dont le chef — Mohammed Ben Trari — la disait menacée par les hommes d’Abd el-Kader (il s’agissait, en fait, d’un guet-apens), il eut la mauvaise surprise de se retrouver encerclé le 22 septembre suivant par des effectifs ennemis beaucoup plus nombreux qu’il ne le pensait. Mais, loin de prendre peur, il se dirigea, au contraire, droit vers l’adversaire dès le lendemain matin, avec seulement 3 compagnies de chasseurs et la totalité des hussards, laissant au...
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