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Troupeaux et vautours fauves. Un numéro pour les éleveurs aveyronnais

Aveyron. En Aveyron, une procédure particulière dédiée aux “interactions” des vautours sur les troupeaux est mise en place depuis 2021. En l'espace de 3 ans, 140 signalements ont été faits, 44 expertises vétérinaires ont pu être réalisées sur lesquelles deux interactions ante-mortem ont été officiellement identifiées. 

Troupeaux et vautours fauves. Un numéro pour les éleveurs aveyronnais
Des vautours fauves observés dans le Sud-Aveyron. - Auriana Castro

Troupeaux et vautours fauves

Depuis 2021, un numéro d'appel unique est en service, le 05.65.73.50.89. Réservé aux éleveurs du département, il est destiné au signalement d'interactions entre les vautours fauves et le bétail.

Pour permettre aux éleveurs concernés de faire un signalement au plus vite, il est activé 7/7j et 24h/24h. Au cas où l’appel basculerait sur un répondeur dédié, il est indispensable de laisser clairement le nom et surtout le numéro de téléphone pour pouvoir être recontacté.

Le témoignage de l’éleveur sera recueilli par un agent de la DDT, la direction départementale des territoires. Des questions pourront être alors posées afin d’établir le contexte de l’interaction dans l’objectif d’assurer un suivi du comportement du vautour fauve dans le département.

Les vautours fauves se déplacent et prospectent toujours à plusieurs. Ensemble, ils trouvent plus facilement les carcasses et peuvent s’y retrouver très nombreux en seulement quelques minutes. C’est ce que l’on appelle la “curée”. 

Dans son communiqué de presse, la préfecture tient à revenir sur le comportement du charognard. «Les vautours ne sont pas agressifs. En avançant vers eux, ils s'enfuient mais ce sont des animaux qui, une fois au sol, peinent à s'envoler. S'ils sont très nombreux (curée), ils peuvent ne pas s'éloigner lorsque l’on s’en approche. C'est un comportement normal de l'espèce lors de la curée, tout comme les cris des vautours et le déplacement de la bête consommée qui peut donner l’impression que l'animal est encore vivant.»

La préfecture précise : «Si les restes de l'animal sont suffisants pour justifier d'une expertise, il convient de couvrir et protéger la carcasse (bâche par exemple), sans la déplacer, si possible. En fonction des cas, des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) pourront se déplacer sur le terrain et une expertise pourra être réalisée par un vétérinaire du groupement technique vétérinaire de l'Aveyron (GTV).»

Depuis le lancement du dispositif en 2021, deux intéractions ante-mortem ont été officiellement identifiées.

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