Le changement oui, mais dans la continuité ! Voilà ce que va connaître, en cette fin décembre 2018, cette institution qu'est "la fouasse Fanguin", au n° 2 de l'avenue de la Gare à Espalion.
Un sourire en chasse un autre… Bonjour Pauline, au revoir Pépé et bonne retraite !
Voilà pour le changement. Quant à la continuité, la Maison Fanguin c'est bien entendu une histoire de femme et de secret. Celui de la fameuse fouasse qui se transmet de bouche à oreille de femme, et ce depuis cinq générations.
C'est en 1911 qu'a commencé l'aventure, alors que Noémie Fanguin se retrouve veuve, à l'âge de 30 ans, sans revenus, et avec trois enfants à charge, Louis, Antoine et Maria. Que faire ? Pas évident de gagner sa vie quand on n'avait pas à s'en préoccuper auparavant. Une voisine de la rue Droite lui suggère de faire de la fouasse et d'ouvrir un magasin. Ce qui fut fait. Mais, la recette donnée n'était pas vraiment celle qu'il fallait, et Noémie dut galérer six mois avant de trouver la vraie recette, celle qui allait faire la renommée de la Maison que nous connaissons aujourd'hui.
A 18 ans, Maria, la plus jeune fille de Noémie, vient travailler avec sa mère. Elle sera rejointe en 1972 par sa fille Mado (Bentéjac) suite au décès de Noémie, à l'âge vénérable de 94 ans. En 2000, Marie-Thérèse viendra seconder sa sœur Mado qui est malade et sa mère âgée ; un remplacement provisoire qui se termine ce 31 décembre et qui aura duré quelque 18 ans…
Durant toutes ces années, la réputation de la "fameuse fouasse Fanguin" ne faiblit pas. Grâce au courage de toutes ces femmes qui surent garder le secret de fabrication et perdurer l'esprit de famille. Une réalité que souligne Pépé — le surnom donné à Marie-Thérèse Fanguin — qui se plaît à rappeler qu'il ne se passe pas un jour sans qu'un de ses frères — Marcel, Jean-Claude ou Calixte "Kiki" Calsat — ne franchisse la porte du magasin pour un petit bonjour !
Et nous voilà donc, après ce rapide résumé de cette saga familiale, au 1 janvier 2019, date à laquelle Pauline Nogué-Brauge, petite-fille de Marcel Calsat, et petite-nièce de Pépé Fanguin, va prendre les rênes de la Maison. A 26 ans, Pauline est la cinquième génération à la tête de la fouasse Fanguin. La tradition est respectée et qui sait, la 6 pourrait bien être représentée par Malika… Mais âgée de neuf mois, il va falloir être patient et attendre au moins l'an 2050, voire plus. Ce serait alors l'heure de la retraite de sa jeune maman.
D'ici là, nous pouvons continuer à déguster fouasse, flans et tartes aux fruits de saison, pompe à l'huile, rissoles et même congolais, des spécialités à nulle autre pareilles.
Dépêchez-vous d'aller saluer Pépé avant son départ. C'est sûr, elle va beaucoup nous manquer. Au revoir Pépé, bonne retraite !
de la Gare, 12500 Espalion, 05.65.44.00.57.
Noémie Fanguin aux côtés de son fils Louis perché sur une caisse cachant partiellement sa sœur Maria et, assise sur le carrétou qui servait à amener les fouasses à cuire au four du boulanger Carrié rue Arthur Canel, Marie-Louise, l’épouse d’Antoine, autre fils de Noémie, qui a donné son nom à une rue d’Espalion.
Pauline nous présenterait-elle déjà la 6e génération en tenant sa fille Malika dans les bras ?
Noémie et sa fille Maria devant le magasin
avec le petit Marcel, 2 ans...
La fameuse fouasse Fanguin : produit phare de la Maison.
Maison Fanguin Calsat à Espalion. Après Pépé, voilà Pauline : le nouveau sourire du magasin !
Pays d'Espalion.
Publié le
27/12/2018 à 00h00
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