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Tradition et modernité. La cabrette, cornemuse de l'Aubrac et star des bals

Cantal - Lozère. La cabrette, musette de son vrai nom, puise ses racines dans l'histoire de l'Aubrac. Cette cornemuse née au XIXe siècle est considérée comme «l'instrument populaire le plus abouti en France»(1). Au-delà du folklore, son histoire nous emmène dans un monde tout à la fois populaire et d'initiés, précurseur dans le domaine de la mixité des musiques urbaines.

Tradition et modernité. La cabrette, cornemuse de l'Aubrac et star des bals
Xavier Palous

Si vous passez par Cantoin, et plus précisément à Vines, qui domine la retenue de Sarrans, allez faire un tour à la Maison de la Cabrette et des traditions de l'Aubrac (Lire par ailleurs). Jean-Louis Claveyrole, lui-même cabretaïre et facteur de cabrette, vous y fera découvrir un univers insoupçonné : celui de cette cornemuse auvergnate née à Paris où, durant près d'un siècle, elle fut la star des bals… musette.

L'histoire de la cabrette est étroitement liée à celle des migrations qui ont mené des centaines de milliers d'Auvergnats vers Paris (le terme d'Auvergnats qualifie la plupart des migrants du Massif Central à Paris, englobant les Aveyronnais — Rouergats —, parmi les plus nombreux, et les Lozériens) : cette colonie, très implantée dès le XVIIIe siècle, compte un fort contingent issu de l'Aubrac.

Le terme de cabrette, qui ne s'est imposé sur celui de musette qu'après 1900 en Aubrac, vient de la matière du sac, en cuir de chèvre, et du son caractéristique de l'instrument. Valorisée par les mouvements folkloriques, la cabrette, qui n'est pas la manifestation musicale la plus ancienne de l'Aubrac, en est néanmoins devenue emblématique, se parant d'un aspect ancestral. 

“C’est à Paris que naît la cabrette, lorsque les nombreux migrants de l'Aubrac ont confronté leurs instruments plus archaïques aux musettes baroques.”

L'existence de la cornemuse est attestée depuis des siècles dans de nombreuses régions de France. En Rouergue, on retrouve la cornemuse et la musette au début du XIIIe siècle, dans le roman de Flamenca2 :

(...) L’uns menet arpa, l’autre viula / L’us flautella, l’autre siula / L’us mena giga, l’autre rota / L’us diz los mots e l’autre’ls nota / L’us esteva, l’autre flestella / L’us musa, l’autre caramella (...)

(...) L'un est à la harpe, l'autre à la viole, l'un joue de la flûte, l'autre du fifre, l'un conduit la gigue, l'autre la rote, l'un chante et l'autre l'accompagne, l'un est à la cornemuse, l'autre au galoubet, l'un à la musette, l'autre au chalumeau (...).

On trouve également des représentations de cornemuses dans des églises, notamment dans celle de Taussac, en Carladez, sous la forme d'un cul-de-lampe3. Mais c'est à Paris que naît la cabrette, vraisemblablement au début du XIXe siècle «lorsque les nombreux migrants de l'Aubrac ont confronté leurs instruments plus archaïques aux musettes baroques»3

À la musette baroque, très en vogue en France jusqu'au XVIIIe siècle, la cabrette emprunte le soufflet (coflet), actionné par le bras pour gonfler le sac (ouïre), et le boîtier à boules reliant les deux tuyaux parallèles qui constituent ce qu'on appelle le pied, qui est parfois à lui seul appelé cabrette. Il est souvent fait dans du buis ou de l'ébène. Elle emprunte également à la musette les tissus précieux qui recouvrent poche et soufflet ; le hautbois principal (coromel), est percé de façon conique et équipé d'une anche double. Le tuyau secondaire, qui émet un son continu d'accompagnement, est un bourdon à anche simple (rondinaïre, de “grogner”) ou une chanterelle à anche double et perce conique (cantarela), plus aiguë. L'utilisation du bourdon ou chanterelle se perd souvent pour des raisons d'accord avec l'accordéon, qui forme un duo avec la musette à partir des années 1900 (et qui finira par s'imposer définitivement dans les bals du même nom dans les années 50). 

Sur l'Aubrac, où la cabrette est présente depuis 1850 environ (à Paris, les premiers modèles recensés datent des années 1820-30), un modèle de cabrette à bouche persiste jusqu'aux années 1920 à 1950 avant de disparaître totalement au profit de la cabrette à soufflet. Ce dernier permet de constituer plus facilement une réserve d'air, et de réduire la taille du sac tout en donnant au cabrétaïre la liberté de chanter. Sur l’Aubrac, les joueurs de cabrette accompagnaient les événements de la vie, jouaient dans les noces, les bals, les foires... Jusqu'entre les deux guerres, le cabrétaïre a un statut à part : «Il n'est pas rare de voir associés dans l'esprit des villageois dons pour la musique et pouvoirs mystérieux du type de ceux qu'on attribue aux sourciers ou aux guérisseurs»4. Mais cette vision évolue avec l'influence des Auvergnats de Paris, «qui répercutent en Aubrac des idées rénovées»4, et la création des associations folkloriques en vogue, amenant une image plus policée du musicien. 

La cabrette, spécialité de l'Aubrac

Selon André Ricros, «la fabrication de la cabrette semble avoir été une spécialité aubracienne : parmi la trentaine de fabricants répertoriés aujourd'hui [en 1985, NDLR], la moitié, pratiquement, sont originaires de l'Aubrac»5. La paternité de la cabrette moderne est souvent attribuée à Peze, ou à Amadieu, et les grands fabricants tels que Franc, qui fut son élève, ou encore Alias et Costeroste, étaient tous Parisiens originaires de l'Aubrac.

À la grande époque de la cabrette, ils étaient une trentaine de facteurs ayant réalisé jusqu'à 2.000 cabrettes chacun !

L'adjonction du soufflet ayant permis de changer la tonalité de l'instrument en augmentant la taille du pied, on assiste à une évolution qui prend parfois l'apparence d'une véritable inflation, les facteurs créant régulièrement de nouveaux modèles afin d'adapter la tonalité de l'instrument aux évolutions du jeu (la tonalité d'un pied de 39 cm est en do, un pied de 42 en si, un pied de 47 en la), obligeant les cabretaïres à adapter leur matériel : une méthode marketing qui n'a rien à envier à notre époque, mais qui est également liée à l'évolution des formations musicales, surtout à Paris, avec l'adjonction des accordéons, batteries jazz et banjo. Globalement, on s'accorde sur une fourchette de longueur allant de 29 à 59.

L'Aubrac et les derniers “aristocrates de la cabrette”

Au niveau du jeu également, l'influence des Auvergnats de Paris issus de l'Aubrac est omniprésente : André Ricros confirme que «les porteurs des deux grands styles de jeu sont tous originaires de l'Aubrac». Les grands joueurs, dont le plus emblématique reste le Cantalou Antoine Bouscatel, sont liés par la filiation et l'apprentissage du maître à un élève qui en est l'héritier. Ainsi distingue-t-on deux jeux dont le plus prestigieux est porté à Paris par Gabriel Ranvier (1860-1905), premier “roi des cabretaïres”, originaire de Saint-Urcize. C'est Roumany, originaire de Lacalm, qui lui aurait appris son art, que Ranvier transmettra à Bouscatel, et Bouscatel à Jean Bergheaud, avec des passations de pouvoir accompagnées de formules en patois avant d'utiliser une cabrette qui se pare de propriétés magiques.

Selon Jean Bergheaud, cité par André Ricros, «il y avait le jeu Ranvier "picoté" et le jeu Costeroste "lié et coulé"»5. Costeroste était lui aussi originaire de Saint-Urcize, alors qu’un autre maître de ce style purement aubracien était Pierre Angles, de Cantoin, le dernier représentant en étant Joseph Ruols (mais ils étaient nombreux dans cette lignée, dont Allard ou encore Marcel Bernard). L'Aubrac, sans être le berceau de la cabrette, est omniprésent dans ses évolutions, et l'histoire de la musique auvergnate, de la cabrette à l'accordéon, est le fruit des échanges permanents entre le pays et la capitale. 

À lire aussi : La cabrette inscrite au “Patrimoine culturel immatériel”

La notion de transmission est prépondérante dans la pratique de la cabrette, qui se passe de solfège. La virtuosité est moins dans la création que dans l'interprétation d'un morceau, un peu comme une partie d'échecs sans cesse rejouée et améliorée. «La boîte à outils, c'est le morceau, explique Jean-Louis Claveyrole, le Maître vous apprend les outils qui amènent les couleurs : les piqués, les coups de doigts, les liés, les limagniers (quant on pousse la note assez loin, avec un vibré).» On parle aussi de pratiquer “l'aligot” en «allongeant le son»4 comme on fait filer le plat national de l’Aubrac. L'univers musical de la cabrette est de toute manière étonnant : certaines bourrées, selon l'interprétation qui en est faite, se rapprochent de musiques de transes, proches de la pulsation, accentuée par le battement de pied du cabrétaïre, avec répétition lancinante de la note dominante. Eric Montbel parle, évoquant Jean Bergheaud, «d’une saturation pathogène proche du blues»1. Les regrets, plus lents, mélancoliques, évoquent des ballades irlandaises.  

Bals musette et "star system" d'époque

Les fabricants de cabrettes étaient également des cabretaïres : c'étaient eux qui animaient les bals musette auvergnats — dont ils étaient souvent propriétaires — en général installés sur une estrade ou dans une loge suspendue. On en compte jusqu'à près de 200 à Paris dans les années 1890, dont une grande partie se concentrera dans le XIe arrondissement (ils y persisteront longtemps, notamment rue de Lappe). 

Jean-Louis Claveyrole vous racontera comment les bals musette prospèrent à cette époque, et les mesures de défense prises par les Auvergnats contre l'arrivée des accordéons, d'abord diatoniques, puis chromatiques. Les cabretaïres, qui sont de véritables stars, des «seigneurs de la nuit» comme l'écrit André Ricros, créent leur propre syndicat, La Cabrette, en 1895 : «La Cabrette organisera de nombreuses réunions de ses membres à la Salle Chanal et défendra leurs intérêts contre certains patrons de bals musette qui commencent à recruter des accordéonistes… d’origine italienne»6. Léon Chanal, originaire de Mels, canton de Sainte-Geneviève (comme Jean-Louis Claveyrole), sera l'un des animateurs de cette union ; élève de Ranvier, tout comme Bouscatel, il était lui-même cabretaïre et patron de bal, et devint vice-président des patrons de bals musette parisiens en 1910. Les Auvergnats tentent de protéger l'appellation de bal musette, qui étaient nés autour de communautés villageoises d'expatriés à Paris : Louis Bonnet, fondateur de L'Auvergnat de Paris en 1882 et de la Ligue Auvergnate et du Massif Central en 1886, se fait le défenseur des “bals des familles” auvergnats contre les “guinches” mal famés. 

La belle mixité des musiques urbaines

Mais l'accordéon fait son entrée dans le monde de la musette auvergnate, dont il finira par s'approprier jusqu’au nom. Un nouvel horizon musical s’ouvre alors sur l’Aubrac, où l’accordéon, déjà implanté côté Lozère, trouve un terreau fertile.

À Paris, son association avec la cabrette est souvent attribuée à l'arrivée de l'Italien Charles Peguri en 1904 chez Antoine Bouscatel, le Roi des Cabretaïres, dont il deviendra le gendre. Bouscatel tient alors Le Chalet, rue de Lappe, qui fut connu sous différents noms jusque dans les années 50 : le "Bal Bouscatel", "Chez Bouscatel", le "Bousca-Bal". C'est le début d'une nouvelle époque, «une histoire souvent répétée où la cabrette d’Auvergne fut réunie à l’accordéon italien, au banjo manouche ou polonais : musiques d’étrangers déracinés qui se sont associés pour produire une musique nouvelle, urbaine. On pensait au Tango de Buenos Aires, on pensait au Rebetiko du port d’Athènes, et au Chicago blues»6.

Après Bouscatel, Martin Cayla (1889-1951) sera la «super star» de ce monde, un peu le «Johnny de son temps», précise Jean-Louis Claveyrole, mais mâtiné d'Eddy Barclay : cabretaïre, accordéoniste, producteur, il créé sa maison de disques, “Le Soleil”, dans les années 20, et immortalise les standards de la musique auvergnate, dont on possède des enregistrements particulièrement anciens : «Avec sa maison de disques Le Soleil, Cayla a non seulement diffusé à Paris et en Auvergne la musique des bals de nuit, mais il a aussi sacralisé leurs musiciens attitrés.»6. Chez Bouscatel, Jean Bergheaud, avec son côté «vieux bluesman gitan»1 se fait copain avec Django “Renard”, comme il le surnommait, «qui accompagnait le maître au banjo dans les bals musette de la rue de Lappe», dans la «belle mixité des musiques urbaines»1.

Des bals musette aux filles tarifées ?

Dans son livre sur Bouscatel, André Ricros évoque également une autre facette des bals musette et des Auvergnats de la nuit, ces «patrons de bals musette, ces Auvergnats besogneux plongés dans le monde de la nuit, [qui] ont d’une façon ou d’une autre touché au commerce des filles tarifées et des hôtels de jour»6.

Certains se seraient trouvés en rivalité avec des Corses et des Italiens, avant de céder la place entre les deux guerres, et parfois de revenir tranquillement au pays, dans le Cantal ou l'Aveyron. Selon Eric Montbel, Cayla a peut-être «sacralisé les cabrétaïres et accordéonistes (…) pour faire oublier une réalité, celle de ces musiciens de bal où l'on jouait les danses du pays, les bourrées ancestrales et identitaires, mais aussi et surtout les nouvelles danses à la mode : la java, la rumba, le tango…»6.

Du folklore au revivalisme

Dans les années 1950, la cabrette semblait cantonnée à quelques banquets d'amicales ou de groupes folkloriques et on ne trouve plus de fabricants de cabrette. En 1956, la création à Paris de l'association Cabrettes et Cabrettaïres, aujourd'hui présidée par Victor Laroussinie, relance l'apprentissage et la fabrication d'instruments : Jean-Louis Claveyrole, qui en est membre, est lui-même devenu fabricant, à force de patience, «car les anciens ne donnaient pas tous leurs secrets». La cabrette s'est un peu figée dans le folklore, mais ce dernier a le mérite de maintenir une pratique et, par conséquent, un enseignement et des fabricants.

Le revivalisme des années 70 a vu quelques groupes utiliser la cabrette et la faire découvrir hors de son cadre “naturel”. Antoine Charpentier, professeur, cabretaïre et cornemusier, et son groupe Decadorum, ont récemment revisité le traditionnel Rocs de Carlat sur un mode plutôt rock, une réussite ! Pour l’avenir, reprenons la conclusion d’André Ricros dans son “Bouscatel” : 

«On pourrait dire que l’intégration des styles de l’Aubrac de Victor Allard et de Marcel Bernard dans les modèles institutionnalisés pourrait rééquilibrer ce monde du jeu de cabrette au bord de la décadence. L’association symbolique d’Antoine Bouscatel, de Victor Allard, auxquels il faudrait ajouter Marcel Bernard, Alexandre Cros, Casimir Sébrié et Joseph Ruols (sans oublier de nombreux joueurs de cabrette détenteurs de styles, de sons, de phrasés et de multiples talents d’improvisation), pourrait constituer une base pour fonder un nouvel espace créatif, pour cette magnifique cornemuse qu’est la cabrette. Seule la diversité des expressions pourra apporter une solution à l’avenir de cette musique, qui n’a aucune raison de ne pas produire de nouvelles surprises.»

Xavier Palous (Article paru dans notre hors-série Terres d'Aubrac n°3 en 2015)

1 Eric Montbel, «Pour les amateurs de beau-jeu», Cahiers d'ethnomusicologie (ethnomusicologie.revues.org/598)

2 Texte en occitan (Rouergat) cité et traduit par René Couderc dans son essai “Amours de Troubadours”, paru en 2014 aux éditions MBE (Bulletin d'Espalion) : “esteva” ou “stiva” désigne une cornemuse d'origine galloise ou bretonne.

3 Série d'articles sur les cornemuses occitanes par Antoine Charpentier, professeur au Conservatoire à rayonnement départemental de l‘Aveyron, dans la revue “Patrimò­ni” n°36 à 41, 2012. 

4 L'Aubrac, tome V, Recherche coopérative sur programme n°28 dite RCP Aubrac (CNRS), étude menée durant les année 60.

5 “Joseph Ruols : La Filière Aubracienne”, André Ricros (Modal ; La revue des musiques traditionnelles, n°1, décembre 1985)

6 Eric Montbel, dans “Bouscatel, Roman d'un cabretaïre, suivi de Vie des cabretaïres d'Auvergne, créateurs des bals musette de Paris”, d'André Ricros.

 

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PLUS LOIN DANS LA CABRETTE

Les Viodenaïres et les bals du lundi à Cantoin. Cantoin et l'ancien canton de Sainte-Geneviève-sur-Argence sont pour ainsi dire au cœur du réacteur de la cabrette : les musiciens de la Viadène, les Viodenaïres, y organisent tous les lundis soir depuis 1989 un bal gratuit qui rassemble des dizaines de musiciens (cabretaïres, accordéonistes, vielleux) et de danseurs. La salle est souvent comble, surtout en été. À voir !

Quelques groupes et cabrétaïres contemporains. Antoine Charpentier (Decadorum), André Ricros, La Cabrette du Haut-Rouergue, Nathalie Bernat, Sandrine Lagreulet (Boutons et Canons), Bougnat Sound, Duo Esbelin-Simonnin, Duo Burg-Chauzy, Duo Jean Bona-Hervé Capel, Trio DCA (Hervé Capel), Duo Pauvert-Esbelin, Las Collegas (Didier Pauvert), Faune, Flor de Zinc, Gravenoire, Les Costaud de la Lune, Orchestre National de Salilhes, Super Parquet, Torna Li, Trio Romero…

Livres / Disques

- Les Musiciens Aveyronnais à Paris, 1926-1977, compilé par Michel Esbelin (2 CD)

- “Bouscatel, Roman d'un cabretaïre” (livre et CD), André Ricros, Éric Montbel (lire ici)

- “Del Cap de la Rocanegra”, Pierre Ladonne (livre et CD)

- “L'âge d'or de la cornemuse d'Auvergne, Enregistrements historiques 1895-1976”, silex 1993 (CD).

Sur internet

Cabrettes et Cabrettaïres (site et forum, stages, concerts, Paris et régions) : www.cabrettesetcabrettaires.com

Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA) : lafeuilleamta.fr

Conservatoire de l'Aveyron : www.crd-aveyron.fr

Cercle Culturel Occitan du Rouergue (stages de danses et musiques traditionnelles en août) : www.ccor.eu

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