Vous avez été nommé orateur régional de la candidate Valérie Pécresse en Occitanie. En quoi consiste ce rôle ?
En fait, l’équipe de campagne de Valérie Pécresse s’organise autour d’un comité de pilotage national, avec son directeur de campagne et un certain nombre de gens impliqués dans les territoires ou dans des comités thématiques. Elle a désigné dans chaque région deux orateurs régionaux ou plus. En Occitanie, c’est Julien Plantier, conseiller départemental du Gard, et moi-même. Le rôle, c’est de représenter la candidate dans la région en répondant aux sollicitations médiatiques à sa place puisqu’elle ne peut pas être partout. C’est aussi d’organiser des moments de campagne dans les différents territoires de la grande région. Enfin, il y a des comités de soutien dans chaque département, que nous venons de mettre en place pour l’Aveyron et dont je suis également le président.
Le but est-il aussi de faire venir la candidate en Aveyron ?
On espère beaucoup que la candidate va réussir à se dégager un moment pour venir en Aveyron, évidemment. Ça fait partie des moments que les gens attendent. Mais vous comprenez qu’on est, comme tout le monde, très embêté par la situation sanitaire.
C’est une première, pour vous, de participer de cette manière à une campagne présidentielle ?
J’avais déjà participé à la campagne présidentielle de Sarkozy, mais j’étais moins proche du candidat que je ne le suis cette fois.
Quels sont vos liens avec Valérie Pécresse ?
Je la connais depuis très longtemps, puisque je l’ai d’abord côtoyée quand elle était ministre de l’Enseignement supérieur et que j’étais directeur de fac à Rodez dans le cadre de mes fonctions professionnelles. Ensuite, j’ai toujours eu une grande proximité avec elle quand elle était députée, puis quand elle est devenue présidente d’Île-de-France. C’est quelqu’un avec qui j’échange régulièrement depuis des années.
Est-ce elle qui a fait appel à vous pour ce poste ?
En réalité, je m’étais engagé auprès d’elle pour la primaire comme représentant pour la région Occitanie. Donc ça s’est fait naturellement, dans la poursuite de l’organisation de son équipe de campagne.
Pourquoi était-ce, selon vous, la candidate qu’il fallait pour les Républicains à la présidentielle ?
Pour moi, il y a déjà une question de ligne politique. Valérie Pécresse a toujours été, à mes yeux, une élue de centre droit avec des idées très marquées sur l’économie, mais aussi soucieuse de ne pas s’éloigner des sujets sociaux et environnementaux. Ça correspond vraiment à ma fibre. Ensuite, comme je le disais, il y a une affinité personnelle qui remonte à plusieurs années. Et enfin, je pense que pour cette élection 2022, son engagement de femme politique avec un parcours national, sa présidence de région en Île-de-France, lui donne un atout. La primaire l’a révélé et on va tout faire pour que l’élection présidentielle le confirme.
Y a-t-il des points dans son programme qui vous tiennent à cœur ?
Oui, il y a deux points qui me tiennent beaucoup à cœur. Le premier, très national, sur la jeunesse. Elle a été aux affaires sur les sujets éducatifs donc elle est très préoccupée par l’avenir des jeunes et moi aussi. Je pense que ce quinquennat doit vraiment donner des perspectives aux générations montantes. Et ensuite, si je regarde mes fonctions d’élu de l’Aveyron, nous sommes un certain nombre à lui marteler tous les jours qu’il faut redonner de l’oxygène et des moyens aux territoires. Elle en est consciente, elle a des attaches très fortes en Corrèze. C’est aussi un élément fondateur de mon engagement auprès d’elle.
Comment allez-vous partager votre temps entre votre agenda de président du conseil départemental et celui d’orateur ?
Mon engagement pour la présidentielle va être en dehors de ma zone de confort, c’est-à-dire en plus de ce que je fais habituellement dans mes fonctions d’élu de l’Aveyron. Ça n’empiètera pas, ce sera un plus.
Imaginons une victoire de Valérie Pécresse le 24 avril prochain... Cela ferait-il de vous un candidat potentiel à un poste de ministre ?
Je ne suis pas du tout dans cette perpective. Moi, je veux pour l’instant que notre famille politique remporte cette élection. Derrière, il y a l’étape des législatives. Et puis j’ai fait le choix d’un engagement local, au détriment d’un engagement parlementaire et ça m’a été reproché. Je ne suis pas du tout dans une trajectoire personnelle.
Il faut donc aller au bout du mandat aveyronnais.
Absolument.
Élection présidentielle. Arnaud Viala orateur régional de Valérie Pécresse en Occitanie
Actualité.
Le président du Conseil départemental de l’Aveyron s’est engagé comme orateur régional au côté de la candidate des Républicains dans la campagne présidentielle.
Publié le
13/01/2022 à 00h00
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