Nous étions, paraît-il, trente (30) millions à attendre devant nos lucarnes cathodiques la parole du Président et notre libération, au moins partielle, des contraintes et des interdits, imposés par le confinement saison 2. Tous les Français espéraient trouver enfin, dans les décisions présidentielles, un peu de cette cohérence qui depuis le début de la crise sanitaire a toujours manqué.
Incohérence c’est le mot qui revient, le plus souvent, dans les conversations quand il s’agit d’évaluer ou d’estimer les décisions de ceux qui nous gouvernent. Le catalogue de ces incohérences a commencé avec les premiers rapatriements de nos compatriotes de Chine par des avions dont les équipages n’avaient pas été suffisamment avertis et protégés entraînant les premiers décès. Et puis il y a eu : masques inutiles puis masques obligatoires, test ou pas test avec l’hécatombe dans les maisons de retraite et les Ehpad, contrôle aux frontières ou pas contrôle, fermeture des petits commerces de proximité et bousculades dans les grandes surfaces devenues après protestations indignées de ceux qui étaient fermés, seulement alimentaires, et à présent mise à l’isolement des cas testés positifs alors que l’on ne l’a pas jugé utile au début de la pandémie. Le résultat c’est plus de 50.000 morts pour 66 millions d’habitants et 15.000 en Allemagne pour plus de 80 millions d’habitants. Il y a manifestement quelque chose qui n’a pas fonctionné.
Le Président nous annonce pour le 28 novembre l’ouverture des commerces fermés en octobre sauf les restaurants, les cafés, les bars qui vont mourir doucement. Les lieux de culte pourront ouvrir à condition de limiter la fréquentation à 30 personnes. Trente personnes dans la Cathédrale d’Amiens (7.700 m au sol — la plus grande de France) et pas plus également de 30 personnes dans l’église de mon village sur 300 m environ. Le Président ne nous a pas précisé si dans le chiffre de 30 il fallait compter ou pas le ou les officiants !
On nous dit souvent que notre Président est un homme très intelligent, pourquoi pas, on peut même l’espérer, mais manifestement il y a chez lui un manque. C’est le bon sens ! Pendant qu’il y aura 30 fidèles dans la cathédrale d’Amiens sur une superficie équivalente dans un grand magasin, il y aura, selon la jauge de 8 m imposée par nos gouvernants 962 chalands ! (La division fait apparaître un demi que je ne retiens pas !). Il faut avoir à l’esprit que les 8 m ne constituent pas autour de l’individu qui fait ses achats un cercle infranchissable. Tous ces clients pourront se croiser, se retrouver côte à côte devant les mêmes rayons, saisir les produits sur les étagères, les reposer pour les laisser au suivant. Comment peut-on annoncer avec l’autorité que confère la fonction de telles bêtises ? De même, pour ce qui est des décisions relatives aux restaurants alors que cantines et restaurations collectives fonctionnent. Encore mieux, la fermeture des stations de sports d’hiver et la réouverture des théâtres et des cinémas, comme dit dans le célèbre film «c’est une question d’atmosphère» ! Comme l’on n’a pas au sommet de l’État le courage de reconnaître que l’on se trompe en s’abritant derrière l’avis d’un ou des comités Théodule, dits scientifiques, on persiste dans l’erreur. (Pour reprendre l’adage latin : se tromper est humain, mais persister est diabolique).
A présent que nous sommes au Royaume d’Ubu je redoute la future organisation de la vaccination. Nous pourrons une fois encore à cette occasion découvrir que ces grands cerveaux vont nous pondre une stratégie, forcément très intelligente, à qui il ne manquera que le bon sens !
Opinion. Covid-19 : Un peu de bon sens !
Actualité.
Publié le
03/12/2020 à 00h00
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