Retrouvez l'actualité sur La Révolution française sur l'Aubrac et en Rouergue avec Bulletin d’Espalion | Page 2
La Révolution, plutôt bien acceptée à ses débuts, cristallise contre elle de nombreux Français après l'exécution du roi, l'obligation faite au clergé de prêter serment, la levée en masse d'hommes pour faire la guerre et l'établissement de la Terreur. Parmi les régions rétives à l'ordre nouveau, le nord du Rouergue et l'Aubrac. Jean-Baptiste Pons de Caylus, dit Pons-Couffoulens, habitant Saint-Côme, sur les bords du Lot, va basculer dans la chouannerie.
Vers la fin du XVIIIe siècle, les mentalités avaient bien changé en France, le mouvement du siècle des lumières ayant entraîné une certaine désaffection pour la religion et des aspirations à plus de justice et d’égalité. En cela, la ville d’Espalion ne se démarquait pas vraiment des autres villes françaises, si ce n’est, peut-être, pour son attachement à la foi catholique encore relativement vivace. Aussi, lorsque les prémices de la Révolution se présentèrent, c’est avec enthousiasme que les Espalionnais les accueillirent. Déjà, ils avaient fondé beaucoup d’espoir dans la convocation des États Généraux (en date du 24 janvier 1789) : «portons nos vœux au pied du trône, tout nous annonce le succès…»
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