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La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras. Monokini

Les chroniques. La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras

La chronique champêtre de Jean-Paul Pelras. Monokini
Adobe Stock

Bon, il va falloir s’y faire. De toute évidence, le monokini peut aller se rhabiller sur nos criques ensoleillées où les seins nus n’ont plus la cote. Considéré par certaines, dans les années 70, comme étant un acte de militantisme et de libération, le port du monokini ou du topless a donc progressivement déserté nos stations balnéaires. Sensibilisation au danger du soleil oblige, ces dames reviennent donc au deux-pièces qu’inspira le Bikini inventé par un certain Louis Réard en 1946. Couturier qui prêta à ce petit vêtement le nom de l’atoll où venait d’avoir lieu un essai nucléaire. S’en suivit, non sans heurter les autorités morales et religieuses, une tendance pour le moins “anatomique” qui gagna quelques arpents de sable là où les obédiences avaient prise sur la politique.

Quand, en Espagne, l’affaire alla même jusqu’à susciter une discussion entre l’archiprêtre de Marbella et Franco en personne. Conciliabule qui déboucha sur l’autorisation d’arborer le Bikini dès 1952, pour contribuer notamment au développement du tourisme ibérique.

Mais après tout Brigitte Bardot ne posait-elle pas en deux-pièces vichy dans “Dieu créa la femme” ? Quoi qu’il en soit, et pour celles et ceux qui viendraient à regretter le temps du monokini, il faut savoir qu’à partir de la Renaissance, on tolérait davantage la vision d’un sein que d’une cheville.

Citons, à ce titre, le portrait représentant Agnès Sorel ou Simoneta Vespucci où encore la poitrine dénudée de Marianne dans “La liberté guidant le peuple” de Delacroix.

Cachez ce sein que l’on ne saurait voir, imprimé tout de même à des millions d’exemplaires sur un billet de 100 balles.

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