Sa famille, bien que noble, est peu fortunée, ayant été ruinée durant la Révolution. Mais le jeune Edouard, doté d’aptitudes physiques certaines, d’une grande force de caractère (pour ne pas dire d’un esprit batailleur) et d’une vive intelligence (ayant obtenu plusieurs accessits en latin et grec ancien au collège Saint-Gabriel), déborde de talents, maniant aussi bien la plume que le pinceau, ce qui l’amènera, d’ailleurs, à devenir membre (à partir de 1919) de l’Académie des Beaux-Arts et de l’Académie des Jeux Floraux.
En attendant, avec son bac scientifique en poche, Edouard se dirige vers la carrière des armes. Il n’a pas encore atteint l’âge de dix-huit ans lorsqu’il est admis, le 30 octobre 1869, à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. Dès le 14 août 1870, il participe à la guerre franco-allemande de 1870, ayant été versé dans le 31e régiment d’infanterie de ligne avec le grade de sous-lieutenant. Il est ensuite affecté au 36e régiment d’infanterie de marche où il exercera les fonctions de capitaine. Après ce conflit, c’est tout naturellement qu’il poursuit sa carrière militaire, suivant notamment les...
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