De la révolte à la Terreur
Le 14 juillet 1789, la prison de La Bastille est prise d’assaut par des parisiens révoltés : c’est le début de la Révolution française qui va durer dix ans et faire couler des flots de sang...
Lorsque la nouvelle parvient à Saint-Côme, cette victoire populaire fait sensation mais elle n’affecte pas vraiment la vie quotidienne. Les habitants étant surtout occupés à trouver de quoi subsister, après des récoltes insuffisantes...
Cependant les années suivantes vont apporter des changements d’importance et la politique va alors se trouver au centre des préoccupations saint-cômoises : dès le 4 août les privilèges seigneuriaux sont abolis ; la condition du peuple s’en trouve soulagée, celle de la noblesse amoindrie.
En juillet 1790 la Constitution civile du clergé est votée : tous les religieux doivent désormais jurer fidélité aux institutions révolutionnaires... Cette annonce crée un grand émoi, en particulier dans le nord du nouveau département de l’Aveyron, où les «prêtres des montagnes» sont nombreux et la population viscéralement catholique. Dans les environs de Saint-Côme, de nombreux religieux refuseront de prêter serment et deviendront des «prêtres réfractaires», les prêtres assermentés étant eux considérés par beaucoup comme «schismatiques» à l’égard de Rome. Plus tard beaucoup de réfractaires seront déportés dans le sud-ouest du pays, les...
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