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Ordination de Monseigneur Luc Meyer. Vent de joie et de fierté sur les bancs de la cathédrale ruthénoise

Actualité.

Depuis le 11 juillet 2021 et le départ de Mgr François Fonlupt pour Avignon, où il a été nommé archevêque, le siège épiscopal du diocèse de Rodez et de Vabres était vacant, et c’était le père Daniel Boby, vicaire général, qui veillait à l’intérim. Une vacance qui s’est achevée le 7 juillet dernier avec la nomination par le pape François du père Luc Meyer, ancien vicaire général du diocèse de Laval. Ce dernier a été ordonné samedi 17 septembre en la cathédrale Notre Dame de Rodez devant une importante assistance et une vingtaine d’évêques et d’archevêques. Retour sur une journée placée sous le signe de la “joie”, qui est justement le mot favori du nouvel évêque.

Ordination de Monseigneur Luc Meyer. Vent de joie et de fierté sur les bancs de la cathédrale ruthénoise
De g. à d. : Mgr François Fonlupt, archevêque en Avignon, Mgr Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse, Mgr Luc Meyer,
Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval. Devant ce dernier, de profil, Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique (photographie©Christia

Samedi 17 septembre, autour de la place d'Armes à Rodez, une certaine effervescence — route barrée, véhicules de police... — témoignait, d'évidence, de la tenue d'un événement peu ordinaire. De quoi piquer la curiosité de personnes surprises par un tel dispositif aux abords de la cathédrale Notre Dame, en ces Journées du Patrimoine.

Dès 14h30, l'arrivée massive de personnes sur le parvis de la cathédrale intriguait les passants. «Qu'est ce qui se passe ?», demandaient quelques touristes interloqués. «C'est l'ordination de notre évêque de Rodez et de Vabres, Luc Meyer», s'enorgueillissaient quelques fidèles, trépignant d'impatience devant les portes de l'édifice encore closes.

 

Plus de 2.000 invités, une organisation parfaite


Venus de tout le département et bien au-delà, les invités, de tous horizons, se comptaient par centaines : fidèles des doyennés, autorités religieuses ou de la société civile, laïcs, diacres, congrégations, instances politiques locales, départementales, associatives et professionnelles, médias, ou simples curieux...
Le temps que chacun trouve sa place, les entrailles de la cathédrale devenaient vestiaires. Les prêtres y revêtaient leurs chasubles rouges, les enfants leurs aubes blanches. Les organisateurs et bénévoles ajustaient les moindres détails pour que tout le monde vive pleinement «ce moment intense et rare». La dernière ordination remonte à juillet 2011, c'était celle de Mgr François Fontlupt.
À 14h45, alors qu'en coulisses les enfants allumaient bougies et encensoirs dans un nuage de délicats effluves, l'arrivée, en civil, du futur ordonné, le Père Luc Meyer, suscitait une première salve d'applaudissements. Dès l'ouverture de la cérémonie, émotion et joie étaient, déjà, les maîtres mots. La chorale donnait joliment de la voix pour accompagner l'entrée d'un imposant cortège, une quarantaine d'évêques et de prêtres qui prenaient place autour de l'autel.

 

 

Servir le Seigneur et le peuple : «Oui je le veux !»


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