Plus précisemment appelée yerba mate**, cet Ilex paraguariensis, aussi appelé ”thé des jésuites”, ces derniers ayant été très actifs dans l'exploration de l'Amérique du Sud, doit son nom courant de mate à la calebasse qui servait à l'origine à le préparer. De nos jours, on utilise toujours de calebasse, mais également des maté en bois. L'herbe est disposée dans cet espèce de bol et arrosée d'eau frémissante, puis consommée en l'aspirant avec une paille métallique, la bombilla, à l'extrémité filtrante. Quant à la yerba, elle est conditonnée en boîte ou en paquets de 250 ou 500 g, voire plus.
Quand on prend le maté en société, celui qui le prépare fait tourner à ses voisins, remettant de l'eau régulièrement dans le maté. Il n'est pas rare de voir des gens prendre le maté à toute heure du jour, dans la rue ou sur les lieux de travail. Son goût est légèrement amer, et selon les marques, varie autant que les thés et cafés, avec lesquels la yerba mate présente un point commun, qui est sa teneur en caféine, à laquelle s'ajoute d'autres propriétés : antioxydant, diurétique...
Dans le monde, les principaux pays consommateurs de maté sont l'Argentine, puis le Chili, l'Uruguay, le Paraguay et le Sud du Brésil. Vient en suivant la Syrie, qui est le plus gros importateur. En Europe, c'est la France qui en consomme le plus devant l'Espagne. Il semble que des vedettes comme le footballeur Antoine Griezmann aient contribué à sa popularité, en hausse depuis une dizaine d'années.
Le maté se consomme également en infusion dans des sachets, c'est le mate cocido, au goût similaire, le rituel en moins. On trouve de plus en plus facilement de la yerba ou du cocido en France.
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