La soumission à l’air du temps en cajolant les lobbys progressistes constitue un phénomène permanent de la vie quotidienne. Il se décline aussi bien dans les universités déconnectées du réel que dans les marques soucieuses d’élargir leur clientèle. Peu importe qu’il ne s’appuie sur sur une ou plusieurs petites minorités : l’essentiel consiste à se montrer proche des multiples revendications communautaires contestant l’homme blanc, le patriarcat et l’organisation de la société. Il faut tout déconstruire afin de tout contrôler par des mots nouveaux exprimant les concepts aujourd’hui autorisés et ayant seuls droit à la parole. En ce sens, ce qui tourne autour de l’écriture inclusive et de la théorie du genre doit être favorisé dans un premier temps et imposé dans un second.
C’est dans ce contexte que les éditions Le Robert ont décidé bruyamment d’intégrer dans leur version électronique un mot venu de nulle part, à savoir un soi-disant pronom neutre orthographié iel, par contraction de il et de elle, pour pouvoir enfin "évoquer une personne quel que soit son genre". Après avoir signalé que, écrit à l’envers [lei], le mot signifie elle en roumain, on notera que iel se révèle bien sexiste puisque le masculin le commence et le finit, enfermant en quelque sorte le féminin entre ses lettres…
Heureusement, grâce à France Culture, jamais en retard d’une avancée sociétale, on a appris qu’il s’agit d’"une proposition émanant de la communauté LGBT qui ne se sentait pas représentée dans le système binaire de nos pronoms avec le il et le elle" ; au contraire, on jouit maintenant d’"une avancée sociale, d’une réflexion sur ce qu’est le genre comme construction sociale et sur la langue comme système de représentation". En réalité, la pression idéologique véhiculée par iel vise à établir, par le biais du langage, le fait qu’existeraient beaucoup de gens indéterminés sexuellement ou, selon une variante, porteurs des deux sexes.
Humeur. Ciel, qui est iel ?
Actualité.
Publié le
25/11/2021 à 00h00
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